Les communications

Les ateliers de communication


Appel à communication 2026

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Dans la dynamique des précédentes éditions de la Biennale

La Biennale Internationale de l’Éducation, de la Formation et des Pratiques professionnelles lance pour son édition 2026 un appel à communications individuelles sur la thématique : Faire expériences
Elles seront regroupées en ateliers de communication croisant délibérément communications d’expériences et communications de recherche, en vue de favoriser les échanges entre partenaires professionnels et partenaires académiques.

Contributeurs

Les recherches et expériences présentées pourront sur le plan professionnel relever de tous les ‘métiers de l’humain’, et sur le plan disciplinaire des sciences de l’éducation, des sciences de l’information et de la communication, de la psychosociologie, de la psychologie et de la sociologie clinique, de l’ethnologie, des sciences des activités physiques et sportives, des sciences de gestion, des travaux philosophiques ordonnés autour de champs de pratiques.
Les contributions pourront porter sur toutes les déclinaisons de la thématique développée ci-après.

Deux formats de communication

Cet appel sollicite deux sortes de contributions :
Communications de recherches : elles analysent à partir d’un matériau identifié et avec des outils conceptuels des faits ou des phénomènes relevant de la thématique proposée par la Biennale. Elles seront appréciées et diffusées à partir de la qualité de la construction de la recherche et de l’originalité des savoirs produits.
Communications d’expériences : elles sont relatives à la présentation d’expériences, de dispositifs, de politiques en lien avec le thème et ses déclinaisons possibles et ayant donné lieu à explicitation et formalisation précises par les auteurs/acteurs. Elles peuvent comporter par exemple un travail sur des récits d’expériences, des témoignages, des bilans et sur des éléments subjectifs présents dans l’action. Elles seront également appréciées et diffusées en fonction de ces critères

Dans tous les cas un intérêt particulier sera porté aux communications permettant de favoriser auprès du plus grand nombre l’analyse et l’amélioration des pratiques professionnelles.

Ce que le monde me fait

               Quand je fais quelque chose au monde

L’expérience peut être définie comme une transformation simultanée du monde et du sujet transformant le monde. Avant d’être formalisée sous forme de savoirs d’expérience et de ressources, elle est une fabrique de soi et de son activité par le sujet lui-même. Elle est toujours ‘en train de se faire’. Pour Dewey, un organisme « ne vit pas dans un environnement ; il vit par le moyen d’un environnement » (J. Dewey, La logique, Théorie de l’Enquête, 1993, p 83). L’environnement est un partenaire de l’action.

L’expérience est donc à la fois distribuée et distributive. L’expérience est toujours remise en chantier, toujours en train de se faire, comme le sujet et l’activité qui la portent.

Cette façon de l’aborder est porteuse à la fois d’enjeux professionnels et scientifiques considérables et entremêlés. Elle pose de stimulants problèmes d’accès individuel et/ou collectif des sujets à la fabrique personnelle et sociale de leurs propres expériences à travers leur parcours de vie. Se trouve interrogée la compréhension de ce qu’on appelle savoirs et savoirs expérientiels dans les cultures professionnelles et scientifiques. Elle interroge aussi l’intérêt actuel pour la formalisation des compétences et pose la question du renouvellement des environnements éducatifs.

L’expérience est-elle simplement un vécu, une représentation de soi, ou encore ce que je dis ou revendique comme une ressource personnelle ? Est-elle tout cela à la fois ?

Quels types de situations permettent ou favorisent le vécu, l’élaboration ou l’expression d’expérience ?

Quand on parle de vécu que veut-on dire exactement sur l’engagement du sujet dans une situation d’immersion, d’épreuve, etc. ?

Quand on parle d’élaboration de l’expérience que veut-on dire : rôle des émotions, des habitudes d’activités, etc. ?

Y a-t-il des dispositifs, pédagogiques ou organisationnels, qui facilitent son émergence et/ou sa prise en compte : exercice, entrainement, jeu ?

Comment accède-t-on aux effets formateurs des situations de travail, de la formation sur le tas ou de la recherche-action ?

Comment faire expérience de l’expérience des autres ?

Peut-on faire expérience dans un collectif ?

  • Expérience et démarche de projet
  • Expérience et culture professionnelle
  • Expérience et transformation d’une habitude d’activité en collectif.

Quelles voies méthodologiques ou disciplinaires d’approche de l’expérience ?

  • Approches ethnographiques
  • Approches biographiques
  • Analyses de l’activité
  • Recherches « in mundo » et par implication.

Pour approfondir :

  • Rôle des émotions et formes d’engagement dans l’action
  • Construction des sujets en situation d’action individuelle ou collectives
  • Les transformations conjointes des activités et des personnes en activité
  • Les moments de transformations dans la construction de l’expérience
  • Définition de l’apprentissage prenant en compte et valorisant l’expérience
  • Les métiers impliquant de faire expérience de l’expérience des autres.

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