Place à la musique !

La Biennale de l’éducation s’est toujours attachée à placer la culture, au sens large du terme, au centre de ses préoccupations. Lieu de rencontre des savoirs et expériences, de partage entre chercheurs, professionnels, la biennale est aussi un moment festif ! Elle sera accompagnée cette année par plusieurs manifestations musicales.

Musiques improvisées, musiques traditionnelles, chansons du patrimoine français et comédies musicales ponctueront au quotidien les grands moments de ces journées. C’est une invitation au voyage, à la rencontre de l’autre et de soi, à travers des musiques qui se situent souvent au carrefour de différentes influences : jazz, pop, musiques classiques et traditionnelles… 

Parmi les musiciens, on trouvera le duo Gaëlle Bagot et Juan Manuel Nieto, ainsi que le quatuor Neptunium, deux ensembles formés au Pôle Sup’93. L’établissement assure une formation supérieure et professionnelle des musiciens interprètes et futurs professeurs d’instrument. Il cristallise plusieurs problématiques qui touchent à la professionnalisation et à la formation. Il en est, par exemple, de la question de la construction de l’identité du sujet – l’un des thèmes de cette Biennale – entre le soi-musicien et le soi-enseignant, au sein d’activités musicales riches en émotions où interagissent la part d’autrui et la part de soi

D’autres musiciens sont issus de l’association Broadway de l’Institut Catholique de Paris qui accueille, cette année encore, la Biennale. Née d’une initiative étudiante, la compagnie participe des associations qui jouent un rôle déterminant dans la vie du campus. Ces dernières permettent de faire communauté, tout comme elles constituent une ouverture sur le monde : elles participent à la construction du sujet. 

Il faudra compter également sur le spectacle “Piaf, de la rue au Carnegie Hall”, proposé par Le Hall de la chanson. Il faut souligner que le Centre national du patrimoine de la chanson développe de nombreuses actions d’éducation artistique et culturelle (EAC) auprès de différents publics, des formations en direction des professeurs et cadres de l’Éducation nationale, ainsi qu’auprès d’artistes. 

Enfin, la Parade Turbulente, née d’une parade de rue lors du festival d’Avignon, nous fera danser et vibrer sur la base d’une batucada. « Turbulences », compagnie de recherche théâtrale, vocale et de langage multimédia, est une association dont l’objectif principal est de proposer un travail et une formation professionnelle adaptée à des personnes en situation de handicap. 

Ces différentes associations et compagnies partagent les valeurs de la Biennale qui s’est développée comme le lieu de rencontre des cultures en éducation et formation. 

Un programme riche en couleurs qui accompagnera les biennalistes tout au long de ces journées !

Adrien Bourg, maître de conférences, HDR à l’ICP


L’INVENTION DE SOI, une autre théorie de l’identité par Jean-Claude KaufmannUNE LIBRAIRIE À LA BIENNALE …