C’est le titre du livre qu’ont publié Florence Giust-Desprairies et Jocelyne Ajchenbaum. C’est aussi le titre de la rencontre programmée hier et à laquelle peu de biennalistes se sont rendus. Et c’est bien dommage, tant la démarche des auteurs est originale et aussi parce que la table ronde était animée et passionnante. (…)
L’ouvrage est basé sur le récit qu’ont fait six enseignants de la génération de l’après-guerre, et six professeurs grandis dans les années 1970-1980, de leur passé d’élèves. Ainsi ils se rendront compte « des liens complexes tissés entre monde familial et monde scolaire ».
En « faisant parler l’enfant dans l’adulte » on amène les professeurs à prendre conscience de la vision idéalisée de l’élève qu’ils ont construite, inconsciemment, à partir de leur propre passé scolaire. Cela fait ils pourront plus aisément accepter l’altérité de leurs élèves, reconnaitre que chacun d’eux a sa propre histoire.
Les participants à la table ronde, la plupart des enseignants engagés dans la démarche, ont indiqué, d’une façon concrète et vivante, tout le bénéfice qu’ils ont tiré de la participation à cette expérience.
Si vous souhaitez en savoir davantage, les « Histoires d’enseignants » sont publiées au PUF et sont disponibles à notre librairie, évidemment !