Programme

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Ils nous font l’honneur de leur présence …




Boris Cyrulnik : Faire et se faire – Jeudi 9h30-10h45
Cynthia Fleury (conférence enregistrée) jeudi 17h00-17h30 et Philippe Meirieu, puis interaction avec la salle 17h-18h15
François Jullien : Les transformations silencieuses – Une seconde vie – La dé-coïncidence mercredi 10h-30-11h45
Bernard Lahire : La classe comme fabrique de soi vendredi 17h-18h15
Lieu des grandes conférences : Auditorium de l’institut catholique de Paris

HOMMAGE à Gérard VERGNAUD (famille, ARDECO, Association Biennale)
jeudi 23 septembre 18h30-19h30 – Auditorium
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Hommage à Anne SYLVESTRE par le Hall de la chanson – Centre national du patrimoine de la chanson
vendredi 24 septembre 18h15-19h30 – Auditorium

Passer des programmes de formation à des parcours de professionnalisation
jeudi 23 septembre 11h00-13h00 Amphi R.Rémond
+3 ateliers 14h30-16h30 salles Z05 Z06 Z08
télécharger les programmes des animations :
colloque CCA-BTP
atelier CCA-BTP 1
atelier CCA-BTP 2
atelier CCA-BTP 3
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COLLOQUE n°2 -Défi métiers
Faire et se faire organisation : état de l’appareil de formation et utilité des carif-oref.
jeudi 23 septembre 11h30-13h00 + 14h00-16h15
Auditorium
télécharger le programme complet des animations Défi métiers


Mercredi 16h30 – 17h : Guy Berger et Augustin Mutuale
Vendredi 13h30 – 15h : Philippe Meirieu
Vendredi 15h – 17h : Dominique Bucheton
Vendredi 16h – 17h30 : Laurent Lescouarch et Aurélie Van Dijk

Catherine MOUNIER et Emmanuelle NARJOUX VOGEL,
A destination des milieux professionnels :
Centre-inffo site
A des fins de constitution de ressources éducatives :
Marcel PARIAT et Pascal LAFFONT et les étudiants de l’Université Paris Est Créteil (UPEC)
Conception et administration du site : Jeannine ACCOCE

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*Trouver un auteur de communication*
C131 – Lier formation académique et premières expériences de futurs praticiens. Exemple d’un dispositif de mise en situation pédagogique en licence
BETTENDORFF Franck Franck.bettendorff@wanadoo.fr Doctorant CIRCEFT-ESCOL – Univ Paris 8 et ATER ISPEF ECP Lyon 2
HAJJI Azzedine azzedine.hajji@ulb.be Université libre de Bruxelles, Centre de Recherche en Psychologie des Organisations et des Institutions (CeRePOI-ULB)
SYLIN Michel michel.sylin@ulb.be Université libre de Bruxelles, Centre de Recherche en Psychologie des Organisations et des Institutions (CeRePOI-ULB)
GUYET Delphine delphine.guyet@orange.fr Chercheure associée, laboratoire CIRNEF, Normandie université
LAFONT Pascal pascal.lafont@u-pec.fr LIRTES EA 7313 – UPEC
PARIAT Marcel pariat@u-pec.fr LIRTES EA 7313 – UPEC
DEULCEUX Sandrine, sandrine.deulceux@u-pec.fr LIRTES EA 7313 – UPEC
C72 – Transformation de soi par le travail, transformation du travail : le cas des reconversions professionnelles volontaires
DIRICKX Aurélie aurelie.dirickx@etu.unige.ch Doctorante en Siences de l’Éducation – Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation, Université de Genève
SICALIDOU Catherine c.sicalidou@gmail.com Dirigeante d’un organisme de formation et doctorante en sciences de l’éducation et de la formation des adultes au sein du laboratoire FOAP et du Conservatoire National des Arts & Métiers
LEONARD Erika ek.leonard@hotmail.fr Doctorante en sciences de l’éducation, Laboratoire CIREL-Proféor, Université de Lille
CIOBANU-GOUT Varvara varvara.gout@yahoo.com Docteure en Sciences de l’éducation et de la formation, chercheure associée à l’UMR EFTS, Université Toulouse – Jean Jaurès
ACIOLY-REGNIER Nadja nadja.acioly-regnier@univ-lyon1.fr Professeure des Universités. INSPE Université Lyon 1. EA 4571 Éducation, Cultures, Politiques – ECP
MONIN Noëlle noelle.monin@laposte.net MCF émérite EA 4571 Éducation, Cultures, Politiques – ECP. INSPE Université Lyon 1. EA 4571 Éducation, Cultures, Politiques – ECP
DA ROCHA FALCAO Jorge falcao.jorge@gmail.com Professeur des Universités. Université Fédérale du Rio Grande Norte GEPET (Grupo de Estudos e Pesquisa sobre o Trabalho)
C7 – Plateformes d’aide, d’accompagnement et de sécurisation des parcours individuels de formation
PLAS Laurent taurlenslap@gmail.com Directeur de Projets CCIR de Paris IDF
SIMONET Pascal pascal.simonet@univ-nantes.fr Maître de conférences, Université de Nantes, Centre de Recherche en Éducation de Nantes (CREN), EA 2661
MAHLAOUI Samira mahlaoui@cereq.fr Centre d’Études et de Recherches sur les Qualifications (Céreq)
CAPRANI Isabelle Isabelle.caprani@iffp.swiss Professeure, responsable d’axe de Recherche, Haute Ecole fédérale en formation professionnelle (HEFP)
DUEMMLER Kerstin Kerstin.duemmler@iffp.swiss DRe, Senior Researcher, Haute Ecole fédérale en formation professionnelle (HEFP)
FELDER Alexandra alexandra.felder@iffp.swiss DRe, Senior Researcher, Haute Ecole fédérale en formation professionnelle (HEFP)
MAIGRET Jean-Emmanuel jemaigret@gmail.com Doctorant, Sciences de l’Education (Université Lille)
LIGNÉE Pierre pierre.lignee@inspe-paris.fr Enseignant spécialisé, formateur ; co-responsable du Master MEEF PIF MSI (Sorbonne Université – INSPE de Paris)
C43 – Le tutorat sur la place de travail en Santé et Social : du faire interactionnel en acte
TRÉBERT Dominique dominique.trebert@hetsl.ch Professeur associé, Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL/HES-SO)
ZOGMAL Marianne marianne.zogmal@hetsl.ch Collaboratrice scientifique dans la recherche FNS. Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL) – HES-SO – Suisse. Docteure en Sciences de l’éducation (Université de Genève)
MONTEFUSCO Camille camille.montefusco@hetsl.ch Collaboratrice scientifique dans la recherche FNS. Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL) – HES-SO – Suisse
AUDOUARD Brigitte brigitteaudouard.psy@gmail.com Psychologue clinicienne, Diplômée Universitaire en psychologie positive, Diplômée d’Etat en psychologie scolaire, Formatrice Anciennement psychologue Education nationale
El MOUKADDAM Dunia dunia.moukaddam@usj.edu.lb Professeur associé. Responsable du master en Education préscolaire et primaire. Université Saint-Joseph de Beyrouth -Institut libanais d’éducateurs
GAUDILLERE Nicolas Nicolas.Gaudillere@ac-lyon.fr Doctorant, IREDU (EA 7318), Université de Bourgogne Franche-Comté
C126 – Étude de l’approche des enseignements par l’utilisation du formalisme du domaine de validité. Analyse des transformations et de leurs implications pour l’enseignant et l’apprenant.
THEUNISSEN Renaud Renaud.Theunissen@ulb.be Assistant/chercheur au service BEAMS à l’Université Libre de Bruxelles
ROBERT Frédéric Frederic.Robert@ulb.be Doyen de l’École Polytechnique de Bruxelles de l’Université Libre de Bruxelles
RAPICAULT- GANIVET Aline alineganivet@hotmail.fr Doctorante – laboratoire CREAD – université Rennes 2
WERCKMANN Françoise francoise.werckmann@gmail.com INSA Strasbourg
OGET David david.oget@insa-strasbourg.fr INSA Strasbourg
ALLENBACH Marco marco.allenbach@hepl.ch Haute Ecole Pédagogique – Canton de Vaud – Suisse
MOIX WOLTERS Carole carole.moix-wolters@hepl.ch Haute Ecole Pédagogique – Canton de Vaud – Suisse
GABOLA Piera piera.gabola@hepl.ch Haute Ecole Pédagogique – Canton de Vaud – Suisse
C114 – Introduction à la notion de conscience évaluative des élèves, engagés dans une situation d’évaluation formelle
RAULIN Dominique raulin-pro@orange.fr Docteur en sciences de l’éducation. Laboratoire EDA – Université Paris-Descartes
ROBLEZ Alban roblez.experice@gmail.com Doctorant : Université Sorbonne Paris Nord, laboratoire EXPERICE
NOY Claire claire.noy@univ-montp3.fr Maître de conférences. J138ITIC – Département Communication. Université Montpellier3. Laboratoire Paragraphe (EA 349). Paris 8
C31 – Partenaires scientifiques pour la classe : un dispositif transformateur pour les actrices
PLAUD Cécile cecile.plaud@ensta-bretagne.fr Enseignante chercheure en sciences humaines et sociales. ENSTA Bretagne
RIBAUD Vincent vincent.ribaud@univ-brest.fr Enseignant chercheur en informatique. Université de Bretagne Occidentale
PIRARD Florence florence.pirard@uliege.be Professeure, Université de Liège
GLESNER Justine glesner.justine@hotmail.fr Chercheuse, Université de Liège
GENETTE Christophe christophe.genette@uliege.be Chercheur, Université de Liège
APPRIOU LEDESMA Laurence laurenceappriou.ledesma@yahoo.com Coordinatrice de la recherche IFITS, Neuilly-Sur-Marne. Chercheure FoAP, leCnam, Paris
DARNIS Florence Florence.darnis@u-bordeaux.fr Maître de conférences HDR INSPE Aquitaine, LACES Université Bordeaux
GHORBEL Nada ghorbelnada@yahoo.fr Doctorante LACES Université Bordeaux
MAULET Nathalie nathalie.maulet@one.be Chercheuse – ONE/Direction Recherches et Développement
BORIGHEM Antoine antoine.borighem@one.be Gestionnaire de projets Soutien à la Parentalité – ONE/ Direction Recherches et Développement
MARECHAL François francois.marechal@one.be Gestionnaire de projets accessibilité et Inclusion – ONE/Direction Recherches et Développement/CAIRN
C108 – Sur le terrain de l’intime : Ethnographier les espaces familiaux et approcher l’expérience parentale
MILLONES Sandrine millonessandrine@gmail.com Doctorante en 2e année en sciences de l’éducation, UPEC/LIRTES
AUZOU-CAILLEMET Thérèse thereseauzoucaillemet@gmail.com Doctorante Sciences de l’éducation à l’Université de Caen-Normandie. Laboratoire CIRNEF (Centre interdisciplinaire de Recherche Normand en Education et Formation)
ROSMANN Laetitia laetitia.rosmann@u-bordeaux.fr Doctorante, LACES INSPE Université BORDEAUX
DARNIS Florence florence.darnis@u-bordeaux.fr HDR, MCF, LACES INSPE Université BORDEAUX
BOIZUMAULT MagalI magali.boizumault@u-bordeaux.fr MCF LACES INSPE Université BORDEAUX
MILANOVIC Yohan yohan.milanovic@etu.unistra.fr Doctorant SHS Université de Strasbourg Laboratoire du LISEC
SANOJCA Elzbieta sanojca@unistra.fr Maitre de conférences Université de Strasbourg Laboratoire du LISEC
TRIBY Emmanuel triby@unistra.fr Professeur HDR Université de Strasbourg Laboratoire du LISEC
HENON Jacques-Olivier jo.henon@ccca-btp.fr Directeur des politiques de formation et de l’innovation pédagogique, CCCA-BTP, Paris
C130 – Communautés de production et d’apprentissage Erasmus+ : espace de collaboration transnationale pour faire progresser les pratiques professionnelles et leurs acteurs
LAWINSKI Marek marek.lawinski@ccca-btp.fr Responsable du pôle internationalisation des compétences, direction des politiques de formation et de l’innovation pédagogique, CCCA-BTP, Paris.
GADRAS Mike mike.gadras@gmail.com Postdoctorant, laboratoire de sciences de l’éducation EXPERICE, université Sorbonne Paris Nord
PARATORE Nicolas Paratore.nicolas84@gmail.com Université Lumière Lyon 2. Laboratoire du Greps
C14 – Caractériser le processus de développement professionnel d’enseignants et ses leviers de réussite dans un dispositif de formation-action
MATTEÏ-MIEUSSET Claire claire.mieusset@univ-reims.fr MCF 70ème Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) / Laboratoire CEREP/ INSPÉ
PROMONET-THERESE Aurore aurore.promonet-therese@univ-lorraine.fr MCF 7ème Université de Lorraine / Laboratoire Crem/ INSPÉ
EMPRIN Fabien fabien.emprin@univ-reims.fr MCF HDR 26ème Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) / Laboratoire CEREP/ INSPÉ
GEAS Elodie elodie.geas@univ-reims.fr Doctorante en Sciences de l’éducation et de la formation, Laboratoire Cerep (Centre d’étude et de recherches sur les emplois et les professionnalisations EA 4692), Reims
BRAU-ANTONY Stéphane stephane.brau-antony@univ-reims.fr Professeur des universités en Sciences de l’éducation et de la formation, Laboratoire Cerep, Reims
GROSSTEPHAN Vincent vincent.grosstephan@univ-reims.fr Maître de conférences en Sciences de l’éducation et de la formation, Laboratoire Cerep, Reims
BERNIER Philippe epokhe69@gmail.com Équipe Crise, École, Terrains sensibles, CREF, Université Paris Nanterre. Paris Ouest La Défense
NOGRY Sandra sandra.nogry@cyu.fr MCF en Psychologie de l’éducation, Laboratoire Paragraphe Cergy-Paris Université
ALBERT Cécile cecile.albert@uco.fr Maître de conférences en sciences de l’éducation. Faculté d’éducation. Université Catholique de l’Ouest
C118 – Ecrire pour développer sa pratique professionnelle
FRAISSE-DON Sylvie ensref.ddec1@ac-toulouse.fr Professeur des écoles spécialisé –Ecole Bon Sauveur 81000 ALBI
ROUVIERE Isabelle isarouviere@hotmail.fr Professeur des écoles spécialisé – Collège Bon Sauveur 81000 ALBI
LEMAIRE Cécile lemaire.cecile0653@orange.fr Professeur des écoles spécialisé – Ecole Bon Sauveur 81000 ALBI
ESPINAS Jean-Michel jean-michel.espinas@justice.fr Professeur technique Menuiserie, Protection Judiciaire de la Jeunesse
FERRANDI Raymonde raymonde.ferrandi@wanadoo.fr Psychologue – psychanalyste et formatrice en consultation indépendante
C19 – Le praticien réflexif en travail social : faire/se faire entendre
MICHEL Claire clairemichel0303@gmail.com Doctorante au sein de l’école doctorale SHS. Université de Lille – Domaine scientifique 7 – Département Sciences de la société
MANACH Marlène marlenemanach@hotmail.fr Docteure en sciences de l’éducation – Formatrice indépendante
CAILLE Christine chrstncaille@aol.com Doctorante. Laboratoire EXPERICE. Vincennes-Saint Denis.
LANDRY Reinelde reineldel2011@gmail.com Ph.D., Chercheure indépendante en éducation
C76 – Un exemple de Subordination réciproque entre « Faire » et « se faire » dans un réseau de reconnaissance des acquis de l’expérience des travailleurs en situation de handicap.
MAZEREAU Philippe p.mazereau@orange.fr Enseignant chercheur émérite Université – Normandie
GRISON Magdeleine m.grison@differentetcompetent.org Directrice de Différent et Compétent -Réseau
VINCENT Stéphane s.vincent@differentetcompetent.org Coordinateur et formateur différent et compétent
BLUTEAU Marie marie.bluteau@mfr.asso.fr Formatrice au Centre National Pédagogique et de Ressources des MFR, Association Nationale pour la Formation et la Recherche pour l’Alternance. Doctorante LINEACT CESI
GILLET Anne anne.gillet@lecnam.net Chargée de recherche Conservatoire National des Arts et Métiers. Laboratoire Interdisciplinaire pour la Sociologie Economique. Cnam, Lise-CNRS.
TREMBLAY Diane-Gabrielle dgtrembl@teluq.ca Université Téluq (université du Québec)
C10 – Socialisation professionnelle des enseignants au secondaire : une analyse à partir des épreuves socialisatrices
VALENTE Gabriela gabriela.abuhab.valente@gmail.com Post-doctorante au Laboratoire Education, Cultures, Origines (ECP) – Université Lumière Lyon 2
DEAUCOURT Marie mariedeaucourt@yahoo.fr Doctorante en Sciences de l’Education, Université de Lille, Laboratoire CIREL, Equipe Profeor
BERANGER Erika erikaberanger6@hotmail.fr Doctorante en sciences de l’éducation, laboratoire MINEA, université de Guyane. Chargée de projets et de développement, IRDTS Guyane
MOLDOVEANU Mirela mmoldove@uottawa.ca Professeure agrégée, Université d’Ottawa, Canada
DUBÉ France dube.france@uqam.ca Professeure titulaire, Université du Québec à Montréal, Canada
GIGUÈRE Marie-Hélène giguere.marie-helene@uqam.ca Professeure agrégée, Université du Québec à Montréal, Canada
TALBOT Marie-Christine mariechristinetalbot@orange.fr Docteur en Sciences de l’Education/Formation des Adultes. Laboratoire FOAP CNAM
C120 – Le contexte dans la pratique déclarée des professeurs des écoles de Polynésie française et de Guyane française : le cas des mathématiques
ROBO Eléda eleda.robo@espe-guyane.fr Docteure en Sciences de l’éducation. Équipe CRREF (EA4538), INSPE de Guadeloupe, Université des Antilles
REGNIER Jean-Claude jean-claude.regnier@univ-lyon2.fr UMR 5161 ICAR Université Lyon 2, (France) National Research Tomsk State University (Russie)
ACIOLY-REGNIER Nadja nadja.acioly-regnier@univ-lyon1.fr EA 4571 Éducation, Cultures, Politiques – ECP. INSPE Université Lyon 1
PASQUIER Florent florent.pasquier@gmail.com (Sorbonne Université) – (Costech, université de Technologie de Compiègne)
REGNIER Jean-Claude jean-claude.regnier@univ-lyon2.fr (UMR 5161 ICAR Université Lyon 2, France) – National Research Tomsk State University (Russie)
KUIAVA, Gilvania Pires Santos gpsanto4@ucs.br Universidade de Caxias do Sul – UCS – Caxias do Sul, Brésil
MATOS Sônia Regina da Luz srlmatos@ucs.br Universidade de Caxias do Sul – UCS – Caxias do Sul, Brésil
CUNHA Djailton Pereira da djailton.cunha@upe.br Universidade de Pernambuco – UPE – Garanhuns – PE, Brésil
LANDRY Reinelde reineldel2011@gmail.com Ph.D., Chercheure indépendante en éducation
C41 – Faire et se faire quand on est différent
DUPIN DE SAINT CYR Marie-Laure mlauredupin@gmail.com Formatrice, Centre de Formation Fédération Trisomie 21 France
CELESTE Bernadette celesteberna@orange.fr Conseil scientifique de la Fédération Trisomie 21 France
COLAS Elisabeth elisabeth.colas@eps-etampes.fr Cadre supérieure de santé – Direction du service de soins infirmiers, de rééducation et médicotechniques
JEAN Frédéric frederic.jean@eps-etampes.fr Infirmier DE – Gymnase – Secteur Z01 – Service des structures intersectorielles
HENIN Patricia patricia.henin@eps-etampes.fr Infirmière DE – HDJ La Traversière – Secteur I01 – Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent
PLENCHETTE Marcel mplenc@outlook.fr Praticien Chercheur Lab. FoAP CNAM Paris
GAURY Soraya soraya.gaury@ghsif.fr Cadre formateur CH Melun
COURTOIS Laetitia laetitia.courtois@ghsif.fr Cadre formateur CH Melun
KHASANZYANOVA Albina akhasanz@uco.fr Maitre de conférences à l’Université Catholique de l’Ouest
C9 – Le délire comme construction de soi dans une situation de présence à autrui
DUTOIT Martine martine.dutoit@neuf.fr Enseignante-chercheuse en charge du développement de la Chaire Unesco Formation Professionnelle, Construction Personnelle, Transformations Sociales. ICP 3 rue de l’Abbaye 75006 Paris
CADOUSTEAU Matairea cadousteaumatairea@hotmail.com Doctorant en Sciences de l’éducation, Laboratoire EASTCO (EA 4241) – Université de Polynésie française
BUZNIC-BOURGEACQ Pablo pablo.buznic-bourgeacq@unicaen.fr Maître de conférences, Laboratoire CIRNEF (EA 7454) – Université de Caen Normandie
AILINCAI Rodica rodica.ailincai@upf.pf Professeure des Universités, Laboratoire EASTCO (EA 4241) – Université de Polynésie française
PLENCHETTE Marcel mplenc@outlook.fr Laboratoire FoAP CNAM Paris
GRAND’HAYE Amandine amandine.grand-haye@etu.unistra.fr Doctorante en sciences de l’éducation et de la formation, LISEC (UR2310), Université de Strasbourg
ROLLAND Cathy Cathy.rolland@uca.fr Université Clermont Auvergne, laboratoire Activité, Connaissance, Transmission, Éducation, F-63000 Clermont-Ferrand, France.
C5 – Quand dire peut amener à se faire avoir …
LAMBELET Daniel daniel.lambelet@hetsl.ch Professeur associé, Haute école de travail social et de la santé Lausanne (HETSL/HES-SO)
MAHON – MARSAULT Véronique veronique.mahon@eps-etampes.fr Cadre de santé formateur EPS Barthélemy Durand Etampes (91)
JUDICE Magali magali.judice@eps-etampes.fr Cadre de santé formateur EPS Barthélemy Durand Etampes (91)
REZ Marie-Christine marie-christine.rez@eps-etampes.fr Cadre de santé formateur EPS Barthélemy Durand Etampes (91)
KATTAR Antoine antoine.kattar@u-picardie.fr Professeur en Sciences de l’éducation et la formation, Psychosociologue clinicien, INSPE d’Amiens, CAREF, UPJV
FORGET Emilie emilie.Forget@ac-amiens.fr Enseignante second degré, formatrice académique, Rectorat de l’académie d’Amiens
LANTZ Didier didier.lantz@ac-amiens.fr IA-IPR d’E.P.S., Inspection Pédagogique Régionale Rectorat de l’académie d’Amiens
LEMOINE Lise lise.lemoine@univ-rennes2.fr Maître de conférences en psychologie du développement, Université de Rennes (LP3C : Laboratoire de Psychologie Cognition, Comportements, Communication – EA 1285)
SCHNEIDER Benoît benoit.schneider@univ-lorraine.fr Professeur en psychologie de l’éducation, Université de Lorraine (2LPN : Laboratoire Lorrain de Psychologie et Neurosciences de la dynamique des comportements – EA 7489)
C20 – Mobiliser l’émotion esthétique pour accompagner les professionnels à « faire/se faire » dans les dernières années de leur vie professionnelle
MAURIN Coralie Coralie.maurin@inrae.fr Ingénieure d’étude chargée de projets RH et réalisatrice de créations audiovisuelles, INRAE, DRH, pole innovations, prospectives et transversalités
AURICOSTE Caroline caroline.auricoste@inrae.fr Ingénieure de Recherche, INRAE, département ACT
COQUIN Marie-Christine Marie-christine.coquin@inrae.fr cheffe de projet du dispositif « senior » SDAR, Centre de recherche INRAE Bourgogne-Franche-Comté
FILLIETTAZ Laurent Laurent.Filliettaz@unige.ch Université de Genève
GARCIA Stéphanie Stephanie.Garcia@unige.ch Université de Genève
ZOGMAL Marianne Marianne.Zogmal@unige.ch Université de Genève et Haute Ecole de Travail Social et de la Santé Lausanne
MALEYROT Eric eric.maleyrot@univ-montp3.fr Maitre de conférences en Sciences de l’éducation et de la formation. Université Paul Valéry Montpellier 3 – Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique Education et Formation (LIRDEF)
COMELLAS Maria Jesús MariaJesus.Comellas@uab.cat Professeure émérite de la Université Autonome a de Barcelone
PETIT Lucie lucie.petit@univ-lille.fr Univ. Lille, ULR 4354 – CIREL – Centre Interuniversitaire de Recherche en Éducation de Lille, F-59000 Lille, France
LEVENE Thérèse therese.levene@univ-lille.fr Univ. Lille, ULR 4354 – CIREL – Centre Interuniversitaire de Recherche en Éducation de Lille, F-59000 Lille, France
C58 – Expériences du télétravail des sujets en activité et transformations de leurs situations en période de pandémie
BAUJARD Corinne corinne.baujard@univ-lille.fr Professeure des universités, Directrice de l’équipe Proféor (CIREL), Directrice de la mention Master sciences de l’éducation et de la formation. Université de Lille, Laboratoire CIREL équipe Proféor
SABOYA Fabienne yafa9@wanadoo.fr Membre associé Laboratoire Foap – Cnam de Paris
DENEFFE DOBRZYNSKI Marie-Laure Marie-Laure.Deneffe@univ-catholille.fr Doctorante en sciences de l’éducation. Université Paris 8, laboratoire LADYSS, Ecole doctorale Sciences Sociales. Enseignante Maïeutique. Faculté de Médecine et Maïeutique, Université Catholique de Lille. Sage-Femme
C18 – Les représentations écrites et les émotions écrites des spectateurs de Démodocos
PAPADATOU Sofia sofpapan@yahoo.gr Étudiante (master 2) Université de Rouen
KOUTSOUKOS Anastassios ankoutsoukos@yahoo.gr Chercheur (post-doctorat) Université de Rouen
SECK Jehanne jehanne.seck@agrosupdijon.fr Doctorante à AgroSup Dijon UR FoAP (EA 7529), 21000 Dijon
AURICOSTE Caroline caroline.auricoste@inrae.fr Ingénieure de recherche à INRAE, Département Act, site de Theix, F63122 Saint Genes Champanelle
CHRETIEN Fanny fanny.chretien@agrosupdijon.fr Enseignante chercheure à Agrosup Dijon, UR FoAP (EA 7529), 21000 Dijon
OLABARRIETA Cécilia cecilia.olabarrieta@mairie-toulouse.fr Responsable de l’Atelier Terre Croix Baragnon . Mairie de Toulouse
C95 – Le récit de voyage ou comment passer du voyage que l’on fait au voyage qui nous fait
BOSSARD SOPHIE sophie.bossard@icam.fr Professeure agrégée de philosophie, Docteure en Sciences de l’Education, Icam Nantes
HERMAND Xavier xavkand@yahoo.fr Docteur en anthropologie sociale à l’EHESS
KPOGBA Clotilde clotildekpogba@yahoo.fr Doctorante en Sciences de l’Education – Laboratoire EXPERICE Université de PARIS 8
C23 – La continuité pédagogique, un défi pour faire et se faire
UTÉZA Marion marion.uteza@ac-besancon.fr Master MEEF Ingénierie et Recherche en Education, INSPE ; professeure du second degré et formatrice dans l’académie de Besançon
REFFAY Christophe christophe.reffay@univ-fcomte.fr Enseignant à l’INSPE et chercheur au laboratoire ELLIADD de l’Université de Franche-Comté
RUNTZ-CHRISTAN Edmée edmee.runtz-christan@unifr.ch Université de Fribourg, CERF
COEN Pierre-François pierre-francois.coen@edufr.ch Haute Ecole Pédagogique Fribourg
KLONOWSKI Paul Klonowskipaul96@gmail.com Enseignant d’EPS en collège + INSPE Dijon
LOIZON Denis Denis.Loizon@wanadoo.fr Maître de conférence – IREDU
ANDRADE Vladimir Lira Véras Xavier de vladimir.andrade@ufrpe.br Professeur d’Université. Université Federal Rural de Pernambuco – Brésil
RÉGNIER Jean-Claude jean-claude.regnier@univ-lyon2.fr Professeur des Universités émérite. Laboratoire UMR 5191 ICAR, Université Lyon2 (France) – National Research Tomsk State University (Sibérie – Russie)
C156 – Construction de l’expérience et formation hybride : transformations de l’activité de professeur.e.s des écoles instrumentée par la plateforme M@gistère
POGENT Frédéric frederic.pogent@univ-brest.fr Docteur en SE – ATER à l’Université de Bretagne Occidentale – Brest – CREAD
SANTOS DE AQUINO Rafael rafael.aquino@ifsertao-pe.edu.br Université Fédérale Rural de Pernambuco – Brésil
ACIOLY-REGNIER Nadja nadja.acioly-regnier@univ-lyon1.fr Professeure des Universités, EA 4571 Éducation, Cultures, Politiques – EC – INSPE Université Lyon 1
ANDRADE Vladimir Lira Véras Xavier de vladimir.andrade@ufrpe.br Professeur d’Université. Université Federal Rural de Pernambuco – Brésil
COUTANT Christine christine.coutant@istiadis.fr Istiadis
CAILLET Claude info@istiadis.fr Istiadis
C3 – D’un modèle anthropologique au service de l’éducation du sujet à sa manière d’être présent à l’activité
DI PATRIZIO Gabriele Gabriele.di-patrizio@ifosep.fr PhD, Lisec de Strasbourg (UR 2310)
CASTANY-OWHADI Hélène helene.castany-owhadi@umontpellier.fr Maîtresse de conférence en sciences du langage (université de Montpellier – LIRDEF)
SOULÉ Yves yves.soule@umontpellier.fr Maitre de conférence en Sciences du Langage, LIRDEF EA 3749
REBIÈRE Céline Celine.Rebiere@ac-montpellier.fr Conseillère pédagogique de circonscription (CPC) dans l’académie de Montpellier
CHAMI Jean Jeanchami93@gmail.com Psychosociologue, formateur, enseignant université Paris-Ouest Nanterre-La Défense
C65 – L’animateur dans les groupes d’analyse des pratiques professionnelles, témoin d’un parcours de construction de l’identité professionnelle de l’enseignant : de l’identification groupale à l’identisation.
BOGGIO Étienne Etienne.Boggio@ac-dijon.fr Doctorant, IREDU (EA 7318), Université de Bourgogne Franche-Comté
ROUX Christèle christele.roux@agrosupdijon.fr Chargée d’étude et d’ingénierie – AgroSup Dijon
HERAUT Françoise francoise.heraut@agrosupdijon.fr Chargée d’étude et d’ingénierie – AgroSup Dijon
DEPALLE Eliane eliane.depalle@agrosupdijon.fr Chargée d’étude et d’ingénierie – AgroSup Dijon
PARET Karine Karine.paret@univ-orleans.fr ERCAE EA n° 7493 – Équipe de Recherche Contextes et Acteurs de l’Éducation, Université d’Orléans. CIAMS EA 4532- Complexité, Innovation, Activité Motrice et Sportive, Université Paris-Saclay, Université d’Orléans
C68 – Effets des perceptions corporelles de professeur.e.s des écoles novices sur leur activité
THOREL-HALLEZ Sabine sabine.thorelhallez@univ-lille.fr Maîtresse de Conférences. Université de Lille composante de l’INSPE. Récifes-Cirel ULR 4534
NECKER Sophie sophie.necker@univ-lille.fr MCF – INSPE Académie de Lille Hauts-de-France, Université de Lille / CIREL (ULR 4354)
BOIZUMAULT Magali magali.boizumault@u-bordeaux.fr MCF / INSPE Académie de Bordeaux / LACES (EA 7437)
SECHEPPET Mélanie melanie.secheppet@orange.fr Docteure en Sciences de l’éducation et de la formation, Membre associé au LIRDEF EA 3749 UM UPVM
BARAER-MOTTAZ Anne-Marie am.mottaz@orange.fr Infirmière-puéricultrice, formatrice à l’institut de formation aux métiers de la santé du CHU de Nîmes. Docteure en Sciences de l’Éducation et de la Formation, membre associé au Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique Éducation et Format
PEREZ-ROUX Thérèse therese.perez-roux@univ-montp3.fr Professeure, Université Paul-Valéry Montpellier 3
C119 – Se laisser faire par la matière. Pour une présence vacillante
TRIOZZI Claudia triozzi.claudia@gmail.com Chorégraphe, plasticienne, doctorante EHESS en « art et littérature », professeure en école d’art de « danse et performance » à l’ENSAPC Paris-Cergy
ROY Valérie valeriane.roy@orange.fr Doctorante Sciences de l’Éducation – PARIS 8 SAINT-DENIS Laboratoire Expérice
LARBI Noémie noe.larbi@gmail.com Doctorante et psychomotricienne. Centre de Recherche en Éducation de Nantes (CREN). Centre de recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL)
GAGNON Nathalie nathalie_gagnon@uqar.ca Ph.D., Professeure en psychopédagogie de la formation pratique en enseignement professionnel, Université du Québec à Rimouski (UQAR)
FOURNIER DUBÉ Naomie naomie.fournierdube@uqar.ca Doctorante et auxiliaire de recherche, Université du Québec à Rimouski (UQAR)
MESSINA Virginie virginie.messina@univ-reims.fr MCF Sciences de l’éducation et de la formation. Université de Reims Champagne Ardenne (URCA), Inspé de Reims, France. Centre d’études et de recherches sur les emplois et les professionnalisations (Cérep, EA 4692)
C63 – TSA, Education inclusive et EPS pour tous : un dispositif de Recherche–Formation- Intervention innovant dans le département du Rhône
BOUVARD Paul paul.bouvard@ac-lyon.fr Professeur agrégé d’EPS. Conseiller pédagogique départemental EPS, DSDEN du Rhône
MEYNAUD Frédéric f.meynaud@orange.fr Professeur des écoles spécialisé maitre formateur, directeur d’école, DSDEN Rhône
ALIN Christian christian.alin@orange.fr Professeur d’université émérite, En Science de l’éducation et de la formation, INSPE Lyon1, laboratoire L’Vis EA7428, Lyon1
MARSHALL Thomas thomas.marshall@free.fr Docteur en sciences de l’information et de la communication
RIVIER-PERRET Christine christine.perret825@orange.fr Aix-Marseille Université, UR 4671 ADEF, Docteur en sciences de l’éducation de la formation.
MOLINA Guylaine guylaine.molina@univ-amu.fr Aix-Marseille Université, UR 4671 ADEF, Maître de conférences
LADAGE Caroline caroline.ladage@univ-amu.fr Aix-Marseille Université, UR 4671 ADEF, Professeur des universités
LAURENT Yannick ylaurent@ac-aix-marseille.fr Professeur-formateur LGT Montgrand (Marseille) & Doctorant Ecole doctorale Cognition, Langage, Education, ED356 (UR 4671 ADEF)
BRIERE Fabienne fabienne.briere@univ-amu.fr Maîtresse de conférences – HDR, INSPE d’Aix-Marseille Université (UR 4671 ADEF)
C99 – Étude de l’activité en classe d’enseignants experts à des fins de formation continue sur site
MAAS Marie-Christine mmaas@ac-besancon.fr Doctorante – ICAR- ENS de Lyon
BALAS Stéphane stephane.balas@lecnam.net Maître de conférences, en sciences de l’éducation et de la formation, Unité de Recherche « Formation et Apprentissages Professionnels » (EA 7529) et CRTD Equipe « Travail, psychosociologie, sciences de la formation et philosophie » (EA 4132), Cnam, Hesam
JACQUENS Willy willy_psychom@yahoo.fr Doctorant en sciences de l’éducation et de la formation, CRTD Equipe « Travail, psychosociologie, sciences de la formation et philosophie » (EA 4132), Cnam, Hesam université.
MEKKI MEZIANI Meriam mezianmer@gmail.com Doctorante en sciences de l’éducation et de la formation à l’université de Lille. Laboratoire CIREL équipe PROFEOR
C6 – L’éthique, à l’épreuve de la pratique des Professeurs des Ecoles Stagiaires (PES)
GAMBOU Alfred Romuald alfredgambou@yahoo.fr Enseignant-chercheur en Philosophie de l’éducation, Collaborateur Scientifique au laboratoire du CREN, Université de Nantes et Enseignant à l’Université Catholique de l’Ouest de Nantes.
RECOULES Nicolas nicolas.recoules@univ-tlse2.fr Professeur agrégé – INSPE Toulouse Occitanie Pyrénées
CHALIES Sébastien Sebastien.chalies@univ-tlse2.fr Professeur des Universités – INSPE Toulouse Occitanie Pyrénées – Laboratoire EFTS
BERTERREIX Cécile cecile.berterreix@u-bordeaux.fr Doctorante, formatrice INSPé et professeure des écoles. Université de Toulouse II – UMR EFTS – Site web http://efts.univ-tlse2.fr/
CHALIÈS Sébastien sebastien.chalies@univ-tlse2.fr Professeur des Universités. Université de Toulouse II – UMR EFTS – Site web http://efts.univ-tlse2.fr/
GÉGOUT Pierre Gégout p.gegout@ileps.fr Enseignant-Chercheur à CY-ILEPS. Chercheur associé : au LISEC (UR 2310), Université de Lorraine et à EMA, CY-Université
C132 – Faire et se faire
GBEBE Komi Mawouli gbebedino@ymail.com Doctorant en Sciences de l’éducation et de la formation (LACES), Université de Bordeaux
CUNHA Djailton Pereira da djailton.cunha@upe.br Universidade de Pernambuco – UPE – Garanhuns – PE, Brésil
LIMA FERREIRA Aurino aurinolima@gmail.com Universidade Federal de Pernambuco – UFPE – Recife – PE, Brésil
C12 – Faire et se faire à l’heure de la santé connectée
BRAYET Elise elise.brayet@wanadoo.fr Doctorante (contrat doctoral) – Sciences de l’éducation et de la formation. UR : GRHAPES, ED : 139 – Université de Nanterre (Paris X)
MONNIER Sandrine sandrine.monnier@hotmail.fr Cadre de santé formateur, doctorante, LISEC, Université de Strasbourg
TRIBY Emmanuel triby@unistra.fr Professeur des Universités, LISEC, Université de Strasbourg
de LUCA BERNIER Catherine delucabernier2@free.fr EA 3522 CRPMS (Centre de Recherche en Psychanalyse et Médecine et Société). Paris Diderot-Paris 7, Sorbonne Paris Cité
C90 – Enjeux et dynamiques de positionnement des acteurs d’un service universitaire d’insertion et d’orientation professionnelle face à une redéfinition de leurs activités en train de se faire.
ROUX Magali magali.roux@univ-lorraine.fr LISEC (UR2310) – équipe ATIP – Université de Lorraine
BOIS Evelyne evelyne.bois@univ-orleans.fr Maître de conférences, ERCAE, Université d’Orléans
HUGON Mandarine mandarine.hugon@univ-orleans.fr Maître de conférences, ERCAE, Université d’Orléans
FEINARD-DURANCEAU Muriel muriel.feinard-duranceau@univ-orleans.fr Maître de conférences, ERCAE, Université d’Orléans
LE CORRE Gaetan gaetanmarie@free.fr Doctorant CREAD EA 3875
TAGNARD Nicolas nicolas.tagnard@ac-aix-marseille.fr Doctorant, UR 4671 ADEF, Ecole Massillargues, Avignon
BRIERE Fabienne fabienne.BRIERE@univ-amu.fr Laboratoire Apprentissage, Didactique, Evaluation, Formation (UR 4671 ADEF), Institut national supérieur du professorat et de l’éducation Aix-Marseille Université, Campus Étoile, 13013 Marseille Cedex 04
C22 – L’intégration universitaire de la formation en soins infirmiers : sens pour les formateurs
HECQUET Emilie emilie.hecquet@yahoo.fr Université Grenoble Alpes, Doctorante, laboratoire TIMC (UMR CNRS 5525), équipe THEMAS., chargée de formation à l’IRFSS AuRA site de Grenoble.
BOUCHETAL Thierry T.Bouchetal@univ-lyon2.fr Université Lumière Lyon 2, Maître de conférences en Sciences de l’Education et de la Formation, laboratoire Education, Cultures, Politiques (ECP)
PINSAULT Nicolas NPinsault@chu-grenoble.fr Université Grenoble Alpes, Maître de conférences (HdR), laboratoire TIMC (UMR CNRS 5525), équipe THEMAS
NOLLAND Julie Julie.nolland.auditeur@lecnam.net Doctorante Laboratoire FoAP, CNAM ; Chargée de projet Lille Learning Lab, Université de Lille
MAAMRIA Youssef Youssef.Maamria@univ-brest.fr Doctorant chercheur, CREAD – Université de la Bretagne Occidentale
GUERIN Jérôme jerome.guerin@univ-brest.fr Professeur des universités, CREAD – Université de la bretagne Occidentale
ARCHIERI Catherine catherine.archieri@univ-brest.fr Enseignante-chercheuse, CREAD – Université de la bretagne Occidentale
OUEDRAOGO Mangawindin Guy Romuald om.guyromuald@yahoo.fr Enseignant Chercheur en sciences de l’éducation. École Normale Supérieure de Koudougou. Koudougou – BURKINA FASO
VALLEAN Tindaogo Félix fvallean@yahoo.fr Enseignant Chercheur en sciences de l’éducation École Normale Supérieure de Koudougou. Koudougou – BURKINA FASO
C26 – Quel leadership incarner en tant que chercheures-praticiennes en contexte de recherche-action pour inspirer celui des directions générales des centres de services scolaires et des commissions scolaires du XXIe siècle ?
GUAY Marie-Hélène marie-helene.guay@usherbrooke.ca Université de Sherbrooke
GAGNON Brigitte brigitte.gagnon@usherbrooke.ca Université de Sherbrooke
LE MOUILLOUR Ségolène slemouil@uco.fr MCF en Sciences de l’éducation – PESSOA/UCO Angers Chercheure associée au LISEC – EA 2310
LETOR Caroline Caroline.letor@uscherbrooke.ca Professeure au département de gestion de l’éducation et de la formation de l’université de Sherbrooke
VU Kim Kim.vu@lecnam.net Membre du laboratoire FOAP du Cnam
C116 – Étude du processus d’appropriation par une cheffe d’établissement d’une politique académique expérimentale de développement professionnel
JACQ Clémence Clemence.jacq@ens-lyon.fr Clémence Jacq, chargées d’étude et doctorante. IFE – ENS de Lyon – Laboratoire ICAR – Sciences de l’éducation et de la formation
DE BISSCHOP Hervé herve.de-bisschop@agrosupdijon.fr Enseignant-chercheur, Agrosup Dijon
LOIZON Anaïs anais.loizon@agrosupdijon.fr Enseignant-chercheur, Agrosup Dijon
GRAZELIE Valérie vgrazelie@institut-don-bosco.fr Docteure en sciences de l’éducation. Cheffe de service pédagogique au CRFP. Institut Don Bosco. Bordeaux
C56 – Analyser l’activité pour observer l’expérience en train de se faire : le cas des policiers en patrouille
LEONARD Myriam leonard_myriam@yahoo.fr
DANGOULOFF Natacha Natacha.dangouloff@gmail.com Doctorante au laboratoire Foap, le Cnam
HYPPOLITE Marie Jasmine Jasmine.hyppolite@gmail.com Docteur Sciences Humaines et Humanités Nouvelles- Education- HESAM- CNAM – FoAP
ARROYO Antonio tony.arroyo@laposte.net Chercheur associé au CIRNEF (Centre interdisciplinaire de recherche normand en éducation et en formation, Université de Rouen) et au CREOGN (Centre de recherche de l’école des officiers de la gendarmerie nationale)


vendredi 24 septembre 2021 – 10h00-12h30 salle J32
Entité de recherche organisatrice
Chaire UNESCO « Pratiques de la philosophie avec les enfants : une base éducative pour le dialogue interculturel et la transformation sociale ». CREN. EA 266. Université de Nantes.
Université de Nantes. INSPE. Site du Mans.
11 boulevard Pythagore
72000 Le Mans
CHIROUTER Edwige
Professeure des Universités. Philosophie et sciences de l’éducation. INSPE. Chercheure au CREN. Titulaire de la Chaire UNESCO « Pratiques de la philosophie avec les enfants : une base éducative pour l dialogue interculturel et la transformation sociale » edwige.chirouter@univ-nantes.fr
La pratique de la philosophie avec les enfants se développe depuis plus de quarante ans partout dans le monde. Innombrables sont désormais les expérimentations, publications, recherches, formations, autour de ces pratiques. Inscrite dans la lignée des travaux de J. Dewey, du pragmatisme et d’une défense des pédagogies du problème et de l’enquête, elle développe des habiletés de pensée et des qualités humaines qui sont au cœur même du projet scolaire : le développement de l’esprit critique, l’éducation à la citoyenneté, mais aussi une éthique de la relation à soi et aux autres. Elle défend ainsi une vision de la philosophie d’abord comme expérience vivante et non comme une somme de discours surplombants et académiques. La Communauté de Recherche Philosophique donnerait aussi ainsi le modèle de ce que pourrait être l’école au quotidien : une « oasis» (H. Arendt) où se forge par l’action de penser ensemble l’exigence intellectuelle, le doute, l’acceptation de la vulnérabilité, et une éthique relationnelle Le symposium interrogera les effets de ces pratiques : effets sur les élèves (estime de soi, rapport au savoir, etc.), sur la classe (climat scolaire, coopération, valeurs, etc) et sur les enseignants (posture/relation au métier et à l’institution, etc.).
mercredi 22 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle H01
Entité de recherche organisatrice
Alliance de laboratoires dans un projet de recherche-action internationale francophone : PIECD
Martine Dutoit FoAP le Cnam
Michel Mercier Université de Namur, Professeur associé UC Lille
Jean-Philippe Cobbaut ETHICS EA 7446
Mireille Tremblay Faculté de Communication, Université du Québec à Montréal UQUAM
Jean Horvais département d’éducation et de formation spécialisées UQAM
Mouloud Boukala, École des médias, UQAM
Marie-Claude Saint Pé 2IRA (Institut International de Recherche-Action)
Associations d’usagers : personnes d’abord (Québec) Advocacy (Paris)
Chaire de recherche du Canada sur les médias, les handicaps et les (auto)représentations.
Université Catholique de Lille
SAINT-PÉ Marie-Claude
marieclaude.saintpe@free.fr
COBBAUT Jean-Philippe
Jean-philippe.cobbaut@univ-catholille.fr
Le Programme international d’éducation à la citoyenneté démocratique (PIECD), par, pour et avec des personnes en situation de handicap est la fois un réseau de formation, de recherche et d’action citoyennes pour la promotion et l’exercice des droits. Afin d’exercer, également, équitablement et justement, les droits qui sont universels, ces personnes bénéficient de l’accompagnement de leur famille, de leurs pairs, de leur entourage et souvent de professionnels. Pendant les séminaires du PIECD, nous avons échangé sur les expériences vécues d’accompagnement et du « faire avec » et « faire ensemble », pour « faire du sens », « faire du lien » et « faire société ». Dans ce symposium, nous proposons d’interroger de manière critique la notion d’accompagnement qui revêt plusieurs significations et recouvre une pluralité de pratiques, puis d’envisager l’accompagnement du « faire avec » les personnes en situation de handicap, afin de proposer une manière de faire autrement et de « faire ensemble » une société inclusive, en considérant les capabilités et les aspirations des personnes dites handicapée.
mercredi 22 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle Z27
Entité de recherche organisatrice
LIRFE/UPR. Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Formation et en Education. Université Catholique de l’Ouest, Faculté d’éducation, 3 place André Leroy, BP : 10808, 49008 Angers Cedex 01. renaud.hetier@uco.fr
Université Catholique de l’Ouest, Faculté d’éducation et Faculté des Sciences Humaines et Sociales
3 place André Leroy, BP : 10808
49008 Angers Cedex 01
LE MOUILLOUR Ségolène
MCF en Sciences de l’éducation – PESSOA/UCO Angers Chercheure associée au LISEC – EA 2310
slemouil@uco.fr
Ce texte a été élaboré par quatre chercheurs relevant de champs épistémologiques différents : psychologie sociale, psychosociologie, sciences de l’éducation et de la formation et sciences de gestion. C’est la raison pour laquelle ce symposium sera marqué du sceau de l’interdisciplinarité. Il fera également appel à quelques contributeurs intervenant dans différents secteurs professionnels : enseignement – management – activité artistique. Faire œuvre de soi-même n’est pas une tâche réservée à une minorité d’individus qu’ils soient musiciens, peintres ou romanciers… Tout au long du développement d’un adulte, cette ambition de toute une vie demeure une tâche essentielle au même titre qu’aimer ou travailler. Certes un tel projet personnel et singulier passe par un cheminement existentiel et spirituel mais pas seulement. Tout sujet qu’il soit enseignant, entrepreneur, dirigeant, ouvrier ou employé… se réalise également à travers ce qu’il produit même si dans bien des cas, l’activité présente un caractère aliénant et destructeur, circonstances qui permettent de comprendre pourquoi bien des acteurs ne se reconnaissent plus tout à fait dans ce qu’ils font (Dejours, 2015). Ils sont alors désorientés et ne savent plus à quel sens se vouer. Ce symposium tout en ne négligeant pas ces dimensions destructrices sera consacré aux vertus constructives de l’activité (Clot, 2008). Il s’agira de répondre à cette question : en quoi l’activité produite participe-t-elle à la fabrique du sujet ? Par activité, il importe d’entendre non seulement ce qui est fait mais d’identifier également les paroles tenues au sujet de ce faire tant il est légitime d’affirmer que « se dire, c’est aussi se faire ! » (Austin, 1962) Les contributeurs de ce symposium auront donc pour tâche de rendre compte d’une expérience qui illustre le bien fondé de ce postulat. A titre d’exemples, seront évoquées quelques données cliniques issues du champ de la recherche et de la formation. Seront entre autres décrites et analysées des recherches ou des récits (Bertaux, 1997 ; Delory-Momberger, 2000) portant sur différents dispositifs éducatifs ou cliniques. On peut notamment citer des sessions d’analyse de la pratique et de l’activité (Blanchard-Laville, 2013), des séminaires destinés aux adultes consacrés à l’élaboration de thèses ou de mémoires de recherche, des productions biographiques poursuivant l’ambition d’établir le bilan d’un parcours etc… Ségolène Le Mouillour, Laurence Cocandeau, Paola Duperray, Jean-Yves Robin Mots clefs : récits – parcours – activité – pratique – identité narrative – fabrique du sujet – sens. Références bibliographiques Austin (1962), Quand dire, c’est faire, Paris : Seuil. Bertaux D (1997), Les récits de vie, Paris : Nathan. Blanchard-Laville C (2013), Au risque d’enseigner, Paris : PUF. Clot Y (2008), Travail et pouvoir d’agir, Paris : PUF. Dejours C (2015), Le choix – Souffrir au travail n’est pas une fatalité, Bayard. Delory-Momberger C (2000), Les histoires de vie – De l’invention de soi au projet de formation, Paris : Anthropos.
mercredi 22 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle Z29
Entité de recherche organisatrice
Centre d’études et de recherche sur les qualifications (Céreq) 10, place de la Joliette – 13002 Marseille https://www.cereq.fr/
Centre d’études et de recherche sur les qualifications (Céreq)
MAHLAOUI Samira
Ingénieure de recherche
samira.mahlaoui@cereq.fr
Ce symposium s’intéressera à la construction des activités de travail et des sujets qui s’y impliquent dans le cas des métiers du management, en particulier dans des domaines où ils font l’objet de questions vives quant à leurs conditions d’exercice, d’apprentissage ou de transformation (ex : enseignement, travail social, commerce…). La spécificité de ces métiers tient à ce qu’ils consistent, pour une large part, à « faire faire ». En outre, si les sujets peuvent s’appuyer sur des formation formelles, ils s’approprient ces métiers et les font évoluer essentiellement en situation réelle. Ils le font souvent de façon solitaire et suite à des trajectoires professionnelles ou des orientations formatives distinctes du management. Partant, ils affrontent en cours d’activité toute une série d’« épreuves » qui appellent des réponses ou des « processus » de nature à la fois opératoire et identitaire. Le symposium visera à déceler et analyser certaines de ces épreuves et processus.
Jeudi 23 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle Z30
Entité de recherche organisatrice
Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC)
Université de Strasbourg
Université de Mulhouse
Université de Lorraine Université de Rennes
TRIBY Emmanuel
Professeur des Universités, LISEC, Université de Strasbourg
triby@unistra.fr
HOUOT Isabelle
Maitre de conférences, Université de Lorraine
isabelle.houot@univ-lorraine.fr
L’objectif de ce symposium est de mettre au jour des transformations significatives du champ de la formation des adultes ; sont particulièrement visées des contributions présentant des objets, des démarches et des questions ouvrant à une problématisation renouvelée du développement de l’adulte, un autre regard, une perception différente de ses enjeux. Que peut la formation pour se faire adulte aujourd’hui ? Les axes de questionnement : La relation de formation, les dispositions, les dispositifs de la formation des adultes et le pouvoir d’agir dans les organisations. Les débats de valeurs en jeu dans les formes de valorisation générée par les activités de formation. Les dispositions et les dispositifs de la formation des adultes à l’épreuve des urgences écologiques.
Jeudi 23 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle P06
Entité de recherche organisatrice
CREAD – UBO ECP – Lyon 2 LIRTES – UPEC
Université de Bretagne Occidentale (UBO)
Université Paris-Est-Créteil
Université Lyon 2
GUÉRIN Jérôme
Professeur des universités, CREAD – Université de la bretagne Occidentale
Jerome.guerin@univ-brest.fr
Les théories de l’activité, de Leontiev à Engeström, ont en commun de considérer la transformation du sujet et l’activité comme des interrelations à différents niveaux : chercheurs-enquêtés, acteurs-conditions dans lesquelles s’exercent l’activité entre acteurs. Quel que soit le courant de recherche, l’activité humaine est dynamique, culturellement et socialement située (Albero, Guérin, 2014). Souvent étudiée de manière clinique ou systémique, l’activité est donc comprise comme un processus relationnel entre le sujet et son environnement socioculturel, pouvant ainsi expliciter les tensions entre le but que poursuit l’acteur (ce qu’il souhaite faire), ce qu’il fait réellement et l’environnement dans lequel il appartient comprenant des règles formelles, lois, cultures, us et coutumes. Dès lors, l’hypothèse sous-jacente est que la dynamique des interrelations entraînent régulièrement une réorganisation conjointe de l’action et des perceptions et significations des caractéristiques de l’environnement dans le cadre d’un processus itératif. De ce point de vue, la compréhension de l’activité humaine implique une approche holistique intégrant les médiations socioculturelles déterminantes dans le cadre des activités collectives et notamment coopératives. Dans le cadre de ce symposium, une attention particulière est donnée aux cadres conceptuels et méthodologiques appréhendant les transformations conjointes des sujets et de leur activité (Barbier, 2013) selon une entrée par l’analyse de l’activité individuelle-sociale. Il s’agira ainsi de positionner l’action dans un collectif par le « travail de présentification continuel, les traces de sa présence (…) qui le rendent reconnaissable » (Kaufmann, 2010, p. 349). L’ensemble des contributions vise, ainsi, sur des terrains variés, dans le champ de la recherche en Sciences de l’éducation et de la formation, à mieux comprendre et objectiver le (les) processus de transformations conjoint(s) du sujet et de l’activité, et à repérer les raisons et conditions matériels et immatériels ayant participé à ces développements (Kaufmann, 2010). Trois approches complémentaires sont mobilisées pour aborder ces relations entre développement des activités et des sujets en activité (Albero et Brassac, 2003) dans une perspective de consolider une orientation epistemo-théorique anthropo-ecologique : l’expérience (Dewey ; Thievenaz), l’écologie de l’activité (Guérin, Von Uexküll), l’écolo-anthropologie de la perception (Gibson, 1979 ; Norman, 1988 ; Stoffregen, 2003 ; Simonian, 2020).
vendredi 24 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle Z27
Entité de recherche organisatrice
• Groupe pour l’évaluation des pratiques professionnelles (GEVAPP), Lausanne, Suisse
• Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC), Université de Strasbourg, France
• Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux (UPLSSS), Université de Sherbrooke, Canada
• CRIFPE-Sherbrooke, Université de Sherbrooke
Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle, Lausanne-Renens, Suisse
Université de Strasbourg, France
Université de Sherbrooke, Canada
GREMION Christophe
IFFP de Lausanne
christophe.gremion@iffp.swiss
OGET David
Université de Strasbourg, France
david.oget@insa-strasbourg.fr
SONNTAG Michel
Université de Strasbourg, France
michel.sonntag@insa-strasbourg.fr
MAUBANT Philippe
Université de Sherbrooke, Canada
Philippe.Maubant@USherbrooke.ca
Les théories d’analyse de l’activité sont mobilisées depuis plusieurs années pour appréhender une pratique professionnelle, la décrire et la caractériser. Mais elles sont plus ambitieuses. Par l’usage du concept d’activité, ces théories cherchent à saisir l’agir humain dans ses fondements, ses déclinaisons et ses caractéristiques. Remoussenard (2005, p. 12), citant Leplat (1997) considère que l’activité est « une construction singulière qui exprime en même temps la tâche prescrite et l’agent qui l’exécute… Elle traduit notamment ses compétences, ses motivations et son système de valeurs ». Ce projet de saisir, d’analyser et de comprendre une activité vise plusieurs objectifs. L’analyse de l’activité est pensée prioritairement comme un moyen d’améliorer les conditions d’exercice du travail. Tant l’ergonomie, la psychologie du travail, la psychologie cognitive que la didactique professionnelle, l’ensemble de ces disciplines scientifiques ont pour intention d’améliorer le travail et in fine les conditions de son exercice. Dès lors, l’analyse de l’activité du travail est d’abord un outil au service du travailleur et secondairement, pour l’employeur, un instrument de gestion des ressources humaines. Progressivement, et notamment sous l’impulsion des premières recherches conduites par Pierre Pastré (2011), l’analyse de l’activité exprime un projet de formation. D’ailleurs le colloque de Caen en 2014 organisé par l’Association Recherche et pratiques en didactique professionnelle (RPDP) a rappelé combien la visée formative demeure au cœur des démarches et des travaux de la didactique professionnelle. Mais l’analyse de l’activité intéresse aussi les formateurs, les ingénieurs de formation et les zélateurs de la professionnalisation de l’offre de formation. Autrement dit, elle s’échappe des questions et des enjeux du travail pour s’installer progressivement dans les territoires de la formation des adultes. Dans cette perspective, l’analyse de l’activité est pensée comme une démarche pédagogique au service d’une situation de formation-apprentissage. Dès lors, l’analysé est un apprenant, l’analyste, un formateur. L’activité en tant qu’objet d’investigation est en retrait au profit d’un intérêt soutenu pour les protagonistes de l’analyse : l’apprenant et le formateur. Le « faire » de l’analyste laisse sa place au « faire » de l’apprenant et, dans une moindre mesure au « faire » du formateur. Cette subtile substitution se confirme dans l’étude des travaux s’inspirant voire se réclamant de l’analyse des pratiques. Dès ses origines, les textes fondateurs sur l’analyse des pratiques oscillent entre un intérêt pour la compréhension de la pratique dans l’héritage lointain de la pédagogie expérimentale et de « la » science de l’éducation (Altet, 1992, 2000 ; Perrenoud, 1996 ; Bru, 2002) et un intérêt pour la démarche analytique inspirée des courants de la psychologie clinique (Beillerot, 1998 ; Blanchard-Laville et Fablet, 1996 ; Cifali, 2014 ; Mosconi, 2001 ; Étienne, 2014). Mais cette oscillation cesse lorsqu’il s’agit de répondre à la question du Pourquoi analyser les pratiques ? En effet, chacune de ces épistémologies de la recherche étudiant l’agir humain, bâties sur la reconnaissance de tensions entre travail et formation, vise toute à s’inscrire dans un projet de formation. Tant l’analyse de l’activité que l’analyse des pratiques ou de la pratique, chacune de ces démarches répond à un objectif de formation, voire à un objectif d’apprentissage. L’analyse, comme cadre de référence, est un prétexte pour penser autrement une situation de formation-apprentissage. L’analyste est donc d’abord un formateur « dans l’âme », quant à l’analysé, il se drape aisément dans le costume de l’apprenant. Dès lors, les finalités de l’analyse de l’activité se distinguent en fonction du projet de sens attribué à cette démarche d’analyse : connaître puis amender le travail pour le rendre « meilleur ». Connaître le travail pour mieux s’y préparer, pour apprendre, se former et se transformer. Chacun de ces verbes d’action renvoie donc à différents « faire ». Nous constatons aussi, au travers de ces différentes analyses de l’activité, combien ces différents « faire » se font en « faisant ». Autrement dit le « faire » et le « se faire » sont consubstantiels aux analyses de l’activité, que l’on se place du côté du travail ou du côté de la formation. Si nous considérons que la situation d’analyse de l’activité rassemble en un même lieu et selon une temporalité figée provisoirement un professionnel en action et un analyste qui analyse, nous pouvons admettre que les objectifs visés hic et nunc sont tour à tour et/ou simultanément : l’apprentissage, le développement professionnel, l’amélioration d’une pratique professionnelle, la résolution d’une problématique professionnelle en lien avec l’activité. Ces différentes finalités sont successivement et/ou simultanément planifiées et mises en œuvre par le professionnel et l’analyste. Mais ce professionnel et cet analyste portent en eux trois autres figures : celle de l’analysé, celle de l’apprenant et celle du formateur. En effet, par l’analyse de son activité, le professionnel cherche à comprendre son agir professionnel. Il se place prioritairement du côté du travail. Mais de ce projet heuristique, il pourra considérer : 1. Qu’il a appris de nouveaux savoirs ou de nouvelles compétences ; 2. Qu’il s’est développé dans sa profession ; 3. Que sa pratique professionnelle a gagné en qualité et en efficacité ; 4. Qu’il a résolu une problématique liée à son activité. Dès lors, il se place aussi du côté de la formation. Son « faire » est d’abord et avant tout un « faire » constitutif de son activité de travail. Mais ce faire « se faisant » installe « l’air de rien » un « se faire » constitutif d’une activité d’apprentissage-transformateur. Ce travailleur dont l’activité est observée, analysée, évaluée s’inscrit donc dans un projet personnel et professionnel, et dans une moindre mesure dans un projet de formation-apprentissage, qui sous-tend voire légitime cette observation et cette analyse. De plus, il a consenti a priori à participer de plein gré à cette analyse dans la mesure où l’analyse de l’activité n’est pas une fin en soi mais un outil au service de ses différents projets : personnel, professionnel, de formation et d’apprentissage. Il espère davantage de cette analyse de l’activité qu’une simple connaissance de son agir professionnel. Il subodore qu’il en sortira aussi trans-formé. Si l’analyse de l’activité s’inscrit plus délibérément et plus explicitement dans un dispositif de formation et se soumet alors à une planification didactique et pédagogique contractualisée, elle participe d’une situation formative voire d’une situation de formation-apprentissage. L’analyse de l’activité place dès lors le professionnel dans une fonction d’apprenant. Celui-ci apprendra de la situation d’analyse de son activité. Il engagera un « faire » spécifique se réclamant d’un projet de formation qui se distingue de son « faire » dont il était jusqu’alors le porteur et qui était l’apanage de son projet professionnel. Le projet de formation supplante donc peu à peu le projet professionnel. Mais le « faire » déterminé par le projet de formation se double d’un « faire » transformateur, qui agit tout autant sur le sujet-apprenant que sur le sujet-travailleur. Autrement dit, le « faire » du formé épouse le « faire » du travailleur comme il épouse le « faire » de l’apprenant. Or, pour le formé, cette prise de conscience d’être non seulement un professionnel et un formé mais aussi un apprenant souligne qu’un « se faire » se met en place contribuant à modifier le « faire » initial du travailleur. La perception, par le sujet, qu’il porte en lui simultanément quatre projets : un projet personnel, un projet professionnel, un projet de formation et un projet d’apprentissage s’incarne dans quatre « faire » distincts, voire dans cinq « faire » distincts si l’on ajoute le « faire » de l’analysé qui traverse le projet personnel. Mais les dialogues entre ces différents « faire » expriment un unique « se faire » pouvant se résumer en un processus de transformation dont la traduction peut s’exprimer tour à tour ou simultanément du côté du travail : transformation identitaire, transformation professionnelle, trans-formation et individuation du projet personnel, apprentissage transformateur. Par l’analyse de l’activité d’autrui, l’analyste pourra considérer : 1. Qu’il a créé les conditions d’apprentissage et de développement professionnel d’autrui ; 2. Qu’il est parvenu à transmettre des savoirs permettant à autrui de réaliser son activité ; 3. Qu’il est en mesure de comprendre et d’expliquer le procès fondateur de l’activité et le système organisateur de la pratique (Bru, 2002) ; 4. Qu’il a contribué à bonifier les pratiques professionnelles et à régler les incidents constitutifs d’une activité. Afin d’identifier le « faire » de l’analyste, il convient de s’interroger sur le sens de cette analyse. Certes, ce « faire » (l’analyse) s’inscrit dans un travail à finalité éducative, au sens que donne Reboul (1982) au concept d’éducation. En effet, l’analyse n’est pas un « faire » sans but. L’analyse propose un horizon plus ou moins lointain et plus ou moins palpable de transformation d’autrui, autrement dit, la quête empreinte d’humanité bien-veillante (Piot, 2018) d’un mieux-être du sujet à qui s’adresse son intervention. Si l’on transpose ce « faire » dans un autre contexte, ne se réduisant pas à l’analyse de l’activité ni à l’analyse de pratiques, alors, ce « faire » construit sur une analyse ne serait-il pas propre à toute profession adressée à autrui. L’enseignant, le soignant, l’éducateur de rue, l’animateur de centres de vacances, le formateur, le travailleur social ne sont-ils pas des professionnels dont l’analyse est au cœur de leur activité ? Si le « faire » de l’analyse exprime aussi une intention éducative, dès lors la posture de l’analyse se double d’une posture de formateur. Or, si l’on admet que toute adresse à autrui vise simultanément une transformation de l’autre, autrement dit de « l’adressé », ne peut-on aussi trouver un « faire » de l’analyse dont l’ambition plus ou moins explicite et conscientisée est l’analyse de soi et pour soi. Certes, le « faire » de l’analyse est emblématique de cette adresse à autrui. Il est donc représentatif de toutes les professions s’adressant à autrui dans une perspective de trans-formation. Mais ce « faire » produit un « se faire » auto-centré, c’est-à-dire un « se faire » visant la transformation d’un soi central et d’un soi autobiographique (Damasio, 2020) dans ce que cette transformation peut suggérer de projets transformateurs et susceptibles d’impacter le sujet dans son identité, sa pratique, son statut professionnel et ses désirs de développement professionnel. Le « faire » de l’analyste se double d’un « se faire » exprimant cette relation dialogique voire dialectique entre l’analyste et l’analysé. La relation ainsi installée est un mouvement mutuel et réciproque entre deux protagonistes (Labelle, 1998) eux-mêmes centrés sur leur « faire » et leur « se faire » indépendamment de leurs liens avec autrui et de l’intention professionnelle assumée et légitimée d’une adresse à autrui. Le « se faire » dialectique entre l’analyste et l’analysé exprime l’intention éducative sous-jacente d’une situation professionnelle portée par un professionnel des métiers de l’humain. Si cette hypothèse s’entend pour décrire le sens éducatif et socio-éducatif de l’intervention d’un enseignant, d’un formateur, voire d’un conseiller pédagogique, elle ne va pas de soi pour décrire l’intervention dans les métiers du social et de la santé. Or, il peut être prometteur de décrire l’adresse à autrui, spécifique des professions de l’humain, comme une intervention pleinement éducative et socio-éducative. Le révélateur de cette intention éducative de toute adresse à autrui est un projet de trans-formation qui se nourrit simultanément d’un projet d’apprentissage d’autrui et d’un apprentissage de soi. L’analyse de l’activité est donc à décrire et à comprendre selon plusieurs perspectives : l’analyse et l’analysé. Mais décrire chacun de ces « faire » ne suffit pas. Il convient d’explorer de quelles manières ces « faire », que l’on tente de figer provisoirement à des fins d’analyse et de formation abritent des « se faire » qui relèvent de processus que nous ne sommes pas en mesure de stabiliser, même de manière éphémère, pour mieux les décrire et les comprendre. Il y aurait deux temporalités qui s’affrontent dans ce rapport entre le « faire » et le « se faire ». Le « faire » exprime une action située, dont on peut arrêter provisoirement le mouvement. Il serait dès lors plus visible, voire plus dicible et immédiatement observable et saisissable. Le « faire » requiert la sédentarité. Le « se faire », quant à lui, relève davantage d’une forme de nomadisme. Il échappe souvent à l’analyse, à l’analyste, au formateur comme à l’apprenant. Or, si l’on se place du point de vue de l’apprentissage, le « se faire » semble porter en lui des ambitions éducatives indéniables. Mais sans doute que les recherches se réclamant des théories d’analyse de l’activité ont, jusqu’à présent, sous-estimé l’étude des « se faire » au profit du projet de décrire et de comprendre les « faire ». D’ailleurs, il convient de rappeler combien, du point de vue des recherches en sciences humaines et de leurs financements, les principaux objectifs de l’analyse de l’activité du travail peuvent, selon les contextes professionnels, être entendus principalement comme une recherche de best practices et comme une recherche de l’ingénierie de formation la plus à même de préparer un futur professionnel à exercer son activité. Certes, ces théories et les recherches dont elles se réclament, fondent une pratique d’analyste nichée au cœur de l’activité du chercheur. Elles constituent aussi aujourd’hui un cadre paradigmatique et pédagogique pour penser un apprentissage professionnel en situation et en contexte de formation par alternance. La visée heuristique des recherches « en analyse de l’activité » se double aussi d’une finalité formative plus ou moins revendiquée. Il n’est plus rare de constater des projets de recherche initiés par des enseignants-chercheurs dont le but est double : produire des connaissances scientifiques et modifier l’ingénierie de formation et l’ingénierie pédagogique du dispositif dans lequel ils enseignent. Ces recherches contribuent à dessiner un nouveau type d’enseignant-chercheur, à mi-chemin entre l’enquêteur, le formateur, l’analyste du travail, l’accompagnateur des apprentissages et l’évaluateur ami-critique. Elles soulignent voire rappellent que le futur professionnel, dont on propose d’analyser son « faire » de travailleur (qu’il soit un professionnel expérimenté ou un professionnel novice), que l’on considère comme un représentant de son échantillon de recherche, est d’abord et avant tout un formé et apprenant dont on n’oubliera pas d’analyser aussi son « faire » d’apprenant. Car l’intention de l’enseignant-chercheur est double : chercher et enseigner dans le sens de former, voire de trans-former. Or, nous considérons que ces recherches ont étudié exclusivement les « faire », que l’on se place du point de vue de l’analyste ou de l’analysé. Elles ont aussi simultanément étudié en toile de fond le « faire » du formateur et le « faire » de l’apprenant. Enfin, elles ont été parfois aussi tentées de s’interroger sur le « faire » du chercheur. Or, nous suggérons dans le cadre de ce symposium d’investiguer aussi les « se faire » dans leurs liens et dans leurs tensions dialectiques avec les « faire ». Nous considérons que chaque « faire » conduit le chercheur, l’analyste, l’analysé, le formateur et l’apprenant à « agir » (faire), à « produire » une réalisation et à « se trans-former » (se faire) au travers de cet agir et de cette réalisation. Dans cette perspective, nous pouvons prendre en compte le fait que, outre l’apprenant lui-même, tant le chercheur, l’analyste, l’analysé que le formateur tous sont dans une posture d’apprenant. Tout comme l’apprenant est tour à tour dans une posture de chercheur, d’analyste et d’analysé. Ces cinq « faire » s’expriment par des traces : traces du faire en acte, traces constitutives de la réalisation, traces observables chez autrui en interactions avec le chercheur, l’analyste, l’analysé, le formateur et l’apprenant. L’analyse des interactions entre ces derniers peut porter sur le processus intersubjectif d’ajustement et de coordination saisi en conditions réelles de so accomplissement (Filliettaz, 2020). Nous considérons également que les territoires, les contextes et les temporalités des « faire » et des « se faire » provoquent des glissements de postures, de positions sociales et des porosités dans les pratiques sociales et professionnelles. Enfin, l’ensemble des « faire » et des « se faire » se trouve en interactions avec les situations, les contextes (ou environnements), les organisations et les institutions. L’objectif de ce symposium est de discuter des liens entre ces cinq « faire » qui se construisent, se nourrissent et s’enrichissent mutuellement. Ces cinq déclinaisons d’un « faire » en construction (celui du chercheur, celui de l’analyste, celui de l’analysé, celui du formateur et celui de l’apprenant) semblent lier par un lien de réciprocité et par un désir de mutualisation des connaissances. Ce « faire » en construction se mute en des « se faire » qui potentiellement se rejoignent dans une même finalité transformatrice, voire éducative. La description compréhensive de ces dialogues à cinq devrait permettre de révéler un processus de production de connaissances et de développement de compétences, autrement dit un « se faire » dialogique et dialectique contribuant à modifier les « faire » du chercheur (ou du sujet qui cherche), de l’analyste, de l’analysé, du formateur et de l’apprenant. Pour réaliser ce symposium, nous invitons différents membres d’équipes de recherche identifiées pour leurs travaux sur l’analyse de l’activité dans le cadre de l’étude de parcours de formation à visée professionnalisante Le symposium prendra appui sur deux types de sources : des recherches empiriques et des méta-analyses réalisées et/ou en construction par les différentes équipes scientifiques mobilisées. Chacune des contributions pourra s’inscrire dans l’un des objectifs suivants : 1. Quelles sont les finalités explicites et sous-jacentes des recherches s’inscrivant dans les théories d’analyse de l’activité ? Dans quelles mesures ces finalités visent à rendre compte des « faire » des acteurs de terrain et à révéler les « faire » des chercheurs ? 2. Quels sont les types de recherche privilégiés et leurs raisons d’être au regard de l’intention de l’analyse de l’activité ? Cette intention permet-elle de décrire et de comprendre un « faire » hic et nunc ? Certains types de recherche favorisent-ils la mise en évidence de différents « se faire » ? Quelles sont les finalités des « se faire » en cours de réalisation ? Ces finalités échappent-elles au chercheur et/ou à l’analyste ? 3. Quelles sont les conditions favorisant une relation dialectique entre les « faire » du chercheur et de l’analyste et les « faire » du formateur et de l’apprenant lorsque ces deux postures sont plus ou moins présentes lors des premières étapes de la recherche ? 4. Dans quelles mesures, les « faire » des analysés expriment des « se faire » pouvant les conduire à adopter de nouvelles postures comme celle de l’apprenant, du formateur, voire du chercheur ? Cette double posture (une posture assumée d’analysée et une autre posture, plus clandestine a priori) n’est-elle pas l’expression du praticien-réflexif ? 5. La description des tensions dialectiques entre des « faire » et des « se faire » ne confirme-t-elle pas l’intention éducative de l’activité des professionnels s’adressant à autrui ?
vendredi 24 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle Z20
Entité de recherche organisatrice
CEGEP de La Pocatière (Québec). Adresse : 140 4 Avenue Painchaud, La Pocatière, Quebec G0R 1Z0, Canada. Département Humanités Numériques et Innovations éducatives de la faculté d’éducation de l’ICP. 3, Rue de l’Abbaye 75270 Paris Cedex 06.
CEGEP de La Pocatière
Institut Catholique de Paris (ICP)
DESROCHERS Michèle
mdesrochers@cegeplapocatiere.qc.ca
BOURGATTE Michael
m.bourgatte@icp.fr
TESSIER Laurent
l.tessier@icp.fr
Avec l’installation progressive des technologies numériques dans les établissements scolaires ou universitaires à partir des années 2010, de nombreuses équipes de direction, mais aussi des équipes d’enseignants ou de chercheurs se sont engagés dans des pratiques tournées vers l’innovation : aménagement de Learning Centers, appropriations d’ENT ou de logiciels pédagogiques adaptés, conception d’outils technologiques. Comment procèdent-ils alors pour mener ces projets ? Nous souhaitons ici explorer spécifiquement la méthode dite de “recherche orientée conception” (en anglais : Design-Based Research) appliquée au champ éducatif. Il s’agit d’une méthodologie tournée vers l’innovation et favorisant la collaboration entre acteurs issus de différents horizons (enseignants, chercheurs, cadres éducatifs, mais aussi designers, développeurs informatiques, techniciens, etc.). Le symposium permettra d’analyser des cas concrets de projets menés avec les outils de la “recherche orientée conception”, mais aussi de procéder à des comparaisons avec d’autres méthodes de travail telles que la recherche-action, l’ingénierie pédagogique ou la méthode classlab.
mercredi 22 septembre 2021 – 13h30-16h30 salle Z20
Entité de recherche organisatrice
Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les pratiques Éducatives et les pratiques Sociales (LIRTES, UR 7313), 80 Avenue Général de Gaulle, 94009 Créteil cedex mouchet@u-pec.fr Entités de recherche associées – Centre Amiénois de Recherche en Éducation et Formation (CAREF), Université de Picardie Jules Verne, Citadelle – 10 rue des Français Libres – 80080 Amiens – Laboratoire Centre de Recherches en Éducation et Formation (EA 1589), Université Paris Nanterre, 200 avenue de la République, 92001 Nanterre Cédex – Laboratoire ICAR – Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations – UMR 5191 – Laboratoire Centre de Recherches et de Ressources en Éducation et Formation (CRREF) (EA 4538), Route du phare, Pointe des Nègres, BP 678, 97262 Fort-de-France – Laboratoire Paragraphe, 2 rue de la Liberté 93526 Saint-Denis
Rattachement de l’entité de recherche organisatrice:
Université Paris Est Créteil
MOUCHET Alain
mouchet@u-pec.fr
L’entretien d’explicitation (Vermersch, 2006) est un moyen de compréhension, d’analyse détaillée de l’action, mais aussi un vecteur de transformation des actions et de soi. Nous souhaitons mettre en avant des usages diversifiés de l’entretien d’explicitation, comme ressource en formation (Mouchet & Cattaruzza, 2015) et contribution au développement des sujets, que ce soit dans la construction des compétences ou dans la transformation de l’identité professionnelle (Faingold, 2020). Nous présenterons des recherches collaboratives avec les praticiens dans les domaines de l’enseignement (Boutrais, 2018; Maitre de Pembroke, 2015), de l’entraînement sportif, de la santé… Ce symposium mettra en exergue les liens entre le vécu subjectif mis en œuvre en situation singulière et spécifiée (le faire), l’explicitation de ce qui a été fait au sein d’un dispositif de formation
jeudi 23 septembre 2021 – 14h00-16h50 salle Z27
Entité de recherche organisatrice
Co-organisé par le laboratoire BONHEURS et l’association ARDéCo Cergy-Paris Université, 1 avenue Hirsch, 95000 Cergy-Pontoise
Cergy-Paris Université, INSPé
Line NUMA-BOCAGE
line.numa-bocage@cyu.fr
Naïr TUBOÏTI
Universidade Católica de Brasília (Université Catholique de Brasilia), Post doctorant / Enseignante collaboratrice ; Faculté de psychologie ; ncstuboiti@gmail.com
Jean-Claude KALUBI
Ph.D. Professeur titulaire, Université de Sherbrooke, Directeur du département, Études sur l’Adaptation Scolaire & Soc. (DÉASS)/ Faculté d’Éducation, Université de Sherbrooke, Canada/Chercheur membre du CERTA (http://www.erta.ca/) et du CRIR (https://crir.ca/)*Directeur-Éditeur de la revue RICS (http://www.revuerics.com/) Jean-Claude.Kalubi-Lukusa@USherbrooke.ca
Sylvie NORMANDEAU
Université de Sherbrooke
Rosly ANGRAND
Université de Sherbrooke
Candy LAURENDON
Université de Pernanbouc, Brésil UPF
Mélissa ARNETON
MCF, Inshea UPF
L’activité des sujets a beaucoup été étudiée et pourtant, des questions persistent sur son articulation avec l’expérience ou le développement. Prolongeant ses réflexions autour des concepts de schème, de conceptualisation, de situations et de développement, un collectif constitué par des chercheurs français et étrangers (BONHEURS, Université Catholique à Brasilia, CERTA, AUF, ARDéCo et GEEMPA) propose de discuter dans 2 tables rondes (TR) et présenter des résultats d’une recherche centrée sur le vécu d’élèves de différents pays durant la période de confinement. TR1 Quelles approches pour saisir le vécu de l’expérience d’apprentissage pendant le confinement ? TR2 Quelle est la place accordée aux apprenants dans l’apprentissage ? Quelle place pour les apprenants dans l’’apprentissage ? Quel développement en situation de Covid et de continuité pédagogique ?
jeudi 23 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle Z31
Entité de recherche organisatrice
Equipe de recherche pluridisciplinaire constituée à l’occasion d’un appel à projet interne Lyon 2 :
– 3 laboratoires de recherche de l’université Lyon 2 : GRePS, Max Weber, Education-Cultures-Politiques (ECP)
– Education nationale- rectorat de Lyon et rectorat de Grenoble
– 1 institut de formation (Institut Paul Bocuse)
Université Lumière Lyon 2
86 Rue Pasteur
69007 Lyon
BOUCHETAL Thierry MCF Sciences de l’Education et de la Formation, Laboratoire ECP LYON 2
Les métiers de la cuisine évoluent dans un contexte paradoxal fort entre exposition médiatique, idéation et contraintes importantes de travail (pénibilité, hiérarchisation, etc.) suscitant néanmoins un attrait renouvelé auprès des jeunes générations. Au cœur de l’initiation professionnelle se superposent différentes modalités d’apprentissage issues des centres de formation et des stages en milieu professionnel. Le groupe de recherche (pluridisciplinaire et associant des acteurs professionnels) pourra en rendre compte, à l’occasion du symposium, à partir de l’analyse des profils et des trajectoires des enseignants, des cadres législatifs et organisationnels dans lesquels ils construisent leur(s) activité(s) formative(s) mais aussi à partir des contenus abordés (connaissances, techniques, précautions sur les conditions-difficiles- de travail, etc.). Entretiens biographiques, observations de séances d’enseignement/apprentissage, études de dispositifs et de supports pédagogiques, permettront d’identifier comment la professionnalité se transmet/se construit dans ce secteur où les pratiques et les identités sont prégnantes.
jeudi 23 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle J32
Entité de recherche organisatrice
UR Formation Professionnelle et apprentissages (EA 7529)
ENSTA Bretagne
2 rue François Verny – 29806 BREST Cedex 9
ENSTA Bretagne
PLAUD Cécile
Enseignante chercheure en sciences humaines et sociales. ENSTA Bretagne
Alors que l’expérience est pensée comme une transformation conjointe du sujet et de son activité, ce symposium propose de considérer cette expérience à l’aune de la légitimité. Dans la continuité des travaux de Guéguen (2014), la légitimité est ici considérée comme un vécu et un sentiment qui s’ancrent dans les pratiques : être ou se sentir légitime suppose d’être reconnu par son travail. Ainsi, la reconnaissance et la légitimité qu’elle fonde, portent sur le faire et s’expriment par l’utilité sociale d’une activité, par le jugement de conformité aux règles du métier. La légitimité « se fait » dans les pratiques et le pouvoir d’agir (Jouvet, 2011 ; Dutercq, 2015). La légitimité au cœur des pratiques de formation rassemble les interventions proposées dans ce symposium selon trois échelles d’analyse. Au niveau macro, nous questionnerons les curricula et notamment les compétences. Au niveau méso, les interactions et les modalités par lesquelles se construit la légitimité professionnelle ainsi que les capacités d’agir seront investiguées. Enfin, au niveau micro nous questionnerons l’influence des activités mais aussi des représentations de l’action sur le sentiment de légitimité d’un individu. Les interventions alterneront exposés de résultats de recherche issus de terrains variés (experts internationaux, médicosocial, ingénierie entre autres) et dialogues avec des praticien.nes. Références citées Dutercq Y. 2015 Les modèles contemporains de légitimité des chefs d’établissements français. Recherche et formation. 1/78 Guéguen H. 2014. Reconnaissance et légitimité. Analyse du sentiment de légitimité professionnelle à l’aune de la théorie de la reconnaissance. Vie Sociale. n°8 Jouvet G. 2011 Management et légitimité d’exercice pour les cadres du travail social et médicosocial. Vie Sociale ; n°3
mercredi 22 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle J32
Entité de recherche organisatrice
Unité de Recherche FORMATION ET APPRENTISSAGES PROFESSIONNELS (EA 7529) 41, rue Gay Lussac 75005 Paris
UR FOAP (EA 7529)ENSTA Bretagne et
Le Cnam
ADAM Catherine
catherine.adam@ensta-bretagne.fr
BOMBARON-SABBAGH Edwige
edwige.bombaron@bbox.fr
Dans le cadre de ce symposium, un collectif d’enseignants chercheurs, de formateurs et de professionnels engagés dans les champs de métiers de haute technologie (ingénieurs en Intelligence Artificielle, ingénieurs innovateurs) et des métiers d’intervention sur autrui (soins, travail social, éducation pastorale) se propose de penser et de « disputer » en écho, autour de questions centrales identifiées, leurs travaux de recherche et leurs pratiques professionnelles sous la focale de l’« autre ». Cet « autre » s’entend ici à la fois en tant qu’autrui (Bourgeois, 2018, 2006 ; Cifali, 2019, 2018 ; Dubar, 2010 ; Levinas, 1990) ou tiers (Fabre, 2011), qu’espaces de formations et professionnels (Barbier, 2011, 2006) et espaces temps – moments de conflits entre temps idéal, temps actuel et temps passé – (Idem). Outre les formateurs professionnels et institutionnels, d’« autres » participent des processus de transmissions, favorisent ou non les apprentissages, et au-delà l’appropriation. Ces activités de formations, implicites ou non, participent ainsi à la co-construction de ces « autres », et cela tout autant dans le cadre d’ espaces d’activités que des temps dédiés ou de situations inattendues. Ces « autres », la plupart du temps effacés ou désincarnés, surtout dans cette période de positionnement « post-positiviste » et cette période de pandémie, sont bien présents et ne peuvent être oubliés. La recherche d’une meilleure compréhension et d’une prise en compte plus explicite de ces « autres » en formation, considérée ici comme un environnement global – un écosystème – pourrait être une piste heuristique tant du point de vue de la recherche en sciences de l’éducation sur les processus de formation qu’au niveau du développement didactique, d’actions et de leviers de formation.
Eléments bibliographiques
Barbier, J. M. (2011). Vocabulaire d’analyse d’activités. Paris : PUF, coll. Formation & pratiques professionnelles.
Barbier, J. M. (2006). Problématique identitaire et engagement des sujets dans les activités. In J.
M. Barbier & al. (Eds). Constructions identitaires et mobilisation des sujets en formation (pp. 15- 64). Paris : L’Harmattan, coll. Action & Savoir.
Bourgeois, E. (2018). Le désir d’apprendre, formation et construction du sujet. Paris : PUF, coll. Formation & pratiques professionnelles.
Bourgeois, E. (2006). Tensions identitaires et engagement en formation. In J. M. Barbier & al. (Eds). Constructions identitaires et mobilisation des sujets en formation (pp. 65-120). Paris : L’Harmattan, coll. Action & Savoir.
Cifali, M. (2019). Préserver un lien : éthique des métiers de la relation. Paris : PUF.
Cifali, M. (2018). S’engager pour accompagner : valeurs des métiers de la formation. Paris : PUF. Dubar, C. (2010). La socialisation. Construction des identités sociales et professionnelles. Paris : Armand Colin.
Fabre, M. & al. (Eds). (2015). Le tiers éducatif. Une nouvelle relation pédagogique. Figures et fonctions du tiers en éducation et formation. Bruxelles : De Boeck, coll. Perspectives en éducation & formation.
Levinas, E. (1990). Totalité et Infini. Essai sur l’extériorité. Paris : Le livre de Poche, coll. Biblio essais.
jeudi 23 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle Z29
Entité de recherche organisatrice
UR Formation Professionnelle et apprentissages (EA 7529) Agrosup Dijon 26, boulevard du Docteur Petitjean, 21000 DIJON Cedex
Agrosup Dijon – Ministère de l’agriculture et de l’alimentation
METRAL Jean-François
jean-francois.metral@agrosupdijon.fr
Transitions numérique, robotique, énergétique, agroécologique ; accélération (Rosa, 2014) ; accroissement des crises et des risques ; individualisation au détriment des collectifs ; changement sociaux (Curie, 2000) ; « tâcheronisation » (Casili, 2019), etc. : nombreuses sont les évolutions actuelles impactant le travail et les travailleurs. Du côté du travail, les milieux professionnels appellent encore à davantage de polyvalence, de compétences dites « transversales », « transférables », « sociales » (« savoir être professionnels »), reléguant les compétences techniques au second plan. Du côté de la formation, la critique récurrente adressée par les milieux professionnels se fait encore plus vive : celle d’une ingénierie de formation toujours à la remorque de ces évolutions, que ce soit en termes de construction des diplômes ou en termes d’objectifs, de situations proposées et de contenu des apprentissages. Certains auteurs parlent d’une rupture épistémique et d’un changement de paradigme incontournable pour penser les relations travail-formation (Champy Remoussenard et Labbé, 2013). Nombre de chercheurs et de professionnels s’intéressent à capter ces évolutions dans une perspective de formation professionnelle. Par-delà les articulations conceptuelles / méthodologies pour appréhender ces évolutions du travail, réelles ou supposées, l’enjeu porte sur la manière de penser le lien travail/formation pour des (futurs) professionnels. Didactiques et pédagogies du travail tentent ainsi de répondre à cette question : comment aborder les dispositifs, modalités et contenus des formations professionnelles, les conditions d’apprentissage des (futurs) professionnel, dans un tel contexte d’évolutions et leurs incidences sur le cœur du travail et de la formation ? Comment prendre en considération les déstabilisations éventuelles que de telles évolutions peuvent entraîner sur les (futurs) professionnels pour créer les conditions de possibilité de leur (trans)formation ? A travers des illustrations des évolutions du travail et/ou de la formation dans des secteurs professionnels variés (industrie, santé, service, agriculture, agro-alimentaire), ce symposium cherchera à alimenter la thématique de la biennale 2021 en réfléchissant à ce que signifie pour la formation professionnelle Faire et accompagner à « Se faire » dans un monde professionnel en (r)évolution.
vendredi 24 septembre 2021 – 10h00-12h30 salle Z30
Entité de recherche organisatrice
UNIVERSITE RENNES 2 – CREAD – Campus Villejean (Rennes)
Place du recteur Henri Le Moal CS 24307
35043 Rennes cedex
Les Compagnons du Devoir
82 rue de l’Hôtel de Ville
75004 Paris
BERTRAND Eric
UFR sciences humaines – Université Rennes 2
e.bertrand@univ-rennes2.fr
DRESTO Philippe
Les Compagnons du Devoir
pdresto@compagnons-du-devoir.com
L’étude des liens potentiellement heuristiques, transformateurs, formateurs entre les activités de recherche, les activités laborieuses et de formation n’est pas nouvelle. En quoi et comment ces trois champs (au sens psychosociologique du terme) s’influencent-ils mutuellement, réciproquement ? Au niveau macro, méso et micro des ingénieries à l’oeuvre, que pouvons-nous dire des transformations produites en termes de processus et de sens pour les différents inter-actants (professionnels, chercheurs, apprenants) ? Ce symposium propose de poursuivre les travaux à travers la notion de « transformation conjointe » selon une approche multi-référentielle (sujets/groupes/organisations/institutions (Ardoino, 2002, Bertrand 2007), pluridisciplinaire et critique en posant notamment la question des coopérations à l’œuvre dans des agirs nécessairement pluriels et réciproques. Ce symposium mettra l’accent ou interrogera les dimensions ou pratiques prospectives en et pour l’évolution du travail, de la recherche et de la formation. Chaque groupe de participants au symposium partagera les principes suivants dans sa communication : Les interventions viseront le croisement de regards d’acteurs ayant vécu un projet commun (passé ou en cours) mêlant recherche, action, formation visant des objectifs de recherche, de formation et de transformation des pratiques professionnelles. Il s’agira pour chaque présentation/témoignage d’examiner les dimensions épistémologiques, théoriques, praxéologiques et pédagogiques des transformations vécues/observées. Ce symposium s’appuiera sur plusieurs expériences qui mettent en dynamique ces trois champs : – Une expérience d’ingénierie prospective et collaborative sur l’avenir des métiers de maçon (Eric Bertrand , Université Rennes 2 – CREAD ; Philippe Dresto, Association des Compagnons du devoir). – Une co-recherche sur les usages des outils numériques chez les apprenants dans le cadre du projet « La main aux données » en tant que dispositif expérimental de formation. (Vincent Amosse, Ingénieur pédagogique, Les Compagnons du Devoir et du Tour de France, Mélinda Lecoq-Hammadi, apprentie en master 2 Université Rennes 2 – Les Compagnons du Devoir ; Rozenn Décret-Rouillard, Université Rennes 2 – CREAD). – Comment œuvrer ensemble au service du patient et pour quelles transformations conjointes ? Récit d’une expérience d’ingénierie pédagogique collaborative (Eric Desevedavy, PFPS du CHU de Rennes ; Catherine Verdier, Université Rennes 1 ; Gilles Rault Service Formation Continue, Université Rennes 2). – Agora Pro : Une expérience d’espace collaboratif et formatif en direction et avec des professionnels de la formation (Anne Gaëlle Dorval, Maël Loquais, Hugues Pentecouteau, Université Rennes 2 – CREAD). – Le développement des fonctions d’ingénieur pédagogique à l’Université et leur contribution de la professionnalisation à et de l’Université (Anne-Gaëlle Dorval, Joëlle Liorzou, Charlotte Velly, Université Rennes 2). – La Formation Action Recherche à l’Université et son ingénierie coopérative (E Bertrand, J Eneau, G Lameul, Université Rennes 2, CREAD). – Récit d’une recherche action formation certifiante en direction d’adjoints d’établissements scolaires (Gwenola Réto, Simon Mallard, UCO Angers).
mercredi 22 septembre 2021 – 14h00-16h30 salle Z31
Entité de recherche organisatrice
1-Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des pratiques Éducatives et des pratiques Sociales (LIRTES) – EA7313 80 avenu du Général de Gaulle, 94009 Créteil Cedex
2-Centre interdisciplinaire de Recherche Normand en Éducation et Formation (CIRNEF) – EA 7454 Rue Lavoisier 76321 Mont Saint Aignan
Université Paris Est Créteil Val de Marne Université de Rouen Normandie
MBIATONG Jérôme
Maître de conférences en Sciences de l’éducation, LIRTES, Université Paris Est Créteil, France
jerome.mbiatong@u-pec.fr
ARDOUIN Thierry
Professeur en Sciences de l’éducation, CIRNEF, Université de Rouen Normandie, France
thierry.ardouin@univ-rouen.fr
Les compétences interculturelles et transversales sont considérées comme cruciale dans la formation des professionnels de demain aussi bien dans le cadre des mobilités professionnelles que pour l’avènement d’une société inclusive. Les recommandations politiques et éducatives internationales invitent à former des « intellectuels interculturels » (Livre blanc du Conseil de l’Europe, 2008) ou encore à former à la « citoyenneté interculturelle » (UNESCO, 2013). Le développement des « compétences interculturelles » est devenu un objectif important du portefeuille des compétences des professionnels de l’éducation, de la formation et l’intervention sociale et médico-sociale. Quel que soit le type de public concerné par les formations à l’interculturel, l’objectif est de former des individus capables « d’agir et de communiquer de manière efficace et appropriée dans des situations interculturelles pour atteindre leurs objectifs » (Berardo & Deardorff, 2012). La formation professionnelle a un rôle clé à jouer dans la formation de professionnels sensibles et capables d’agir pour l’équité sociale, la démocratie participative et la tolérance. S’inscrivant dans les enjeux identitaires et les enjeux de pensée et d’action de la biennale, ce symposium a pour ambition de questionner la problématique de la formation interculturelle sous le prisme de la formation des adultes. À partir d’une approche critique, les contributions s’intéresseront d’une part à l’étude des mécanismes d’ajustements identitaires et ethno-socio-culturels dans les dimensions aussi bien individuelles que collectives qu’induit l’action de formation interculturelle. D’autre part et conjointement au processus identitaire il sera question d’analyser l’ingénierie des compétences dites « interculturelles » et le développement de dispositifs qui s’y rapportent. Le symposium se penchera sur ces questions dans le contexte de la formation professionnelle des adultes et sera l’occasion de favoriser un véritable dialogue chercheur-professionnel sur ces questions. Il offre une plate-forme permettant de réunir des chercheurs et des praticiens pour discuter et partager la recherche, la théorie et pour présenter et discuter des innovations, tendances et préoccupations les plus récentes ainsi que des défis pratiques rencontrés et les solutions adoptées dans les domaines du développement des compétences interculturelles et de l’ingénierie de formation. Bibliographie : Berardo, K., & Deardorff, D. K. (2012). Building cultural competence, Innovative Activities and Models. Sterling, Virginie, États-Unis : Stylus. Dépireux, J. ; Manço, A. A. (2008) (dir. Formation d’adultes et interculturalité. Innovations en pays francophones, Paris : L’Harmattan, Leeds-Hurwitz, W. (2013). Compétences interculturelles. Cadre conceptuel et opérationnel. Paris : UNESCO.
vendredi 24 septembre 2021 – 10h00-12h30 salle Z20
Entité de recherche organisatrice
Laboratoire CIREL Université de Lille Domaine universitaire du Pont de Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq et GRUPEGI (Groupe de recherche en Géographie de l’enfance) Université de Juiz de Fora, Campus Universitário, Rua José Lourenço Kelmer, s/n – São Pedro, Juiz de Fora – MG, 36036-900, Brésil
Université de Lille
Université de Juiz de Fora, Minas Gerais, Brésil
VALENTIM Silvia
Directrice des études Centre Régional de Formation des Professionnels de l’Enfance Lille
silviavalentim@crfpe.fr
PRADO-MARTIN Maria-Renata
Responsable de la formation initiale et de la recherche
Horizon, école de formation d’EJE
mr.pradomartin@cfhorizon.com
VALENTIM Silvia
Directrice des études Centre Régional de Formation des Professionnels de l’Enfance Lille
silviavalentim@crfpe.fr
PRADO-MARTIN Maria-Renata
Responsable de la formation initiale et de la recherche
Horizon, école de formation d’EJE
mr.pradomartin@cfhorizon.com
Le projet de ce symposium est de réunir des acteurs du secteur de la formation, de la recherche en éducation et en travail social, et plus particulièrement de la petite enfance. Les formations aux métiers éducatifs connaissent des transformations profondes liées aux évolutions sociales et aux différentes réformes des secteurs. Les cadres d’interventions professionnelles sont de plus en plus diversifiés aussi bien en France qu’au Brésil. Comment se déploient, au cours du processus de formation, les transformations des étudiants en licence et en master en travail social, en pédagogie et en sciences de l’éducation et de la formation ? Quelles sont les dynamiques de transformations identitaires et professionnelles dans les métiers de la petite enfance, au Brésil et en France ? C’est autour de ces questions que ce symposium s’organisera, en croisant des regards provenant d’horizons et contextes différents.
vendredi 24 septembre 2021 – 10h00-13h00 salle H01
Entité de recherche organisatrice
1. Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en didactique Education et Formation (LIRDEF- EA3749-UM-UPVM)
2. Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie, Montpellier
Université Paul-Valéry Montpellier 3 et
Université de Montpellier
PEREZ-ROUX Thérèse
Professeure, Université Paul-Valéry Montpellier 3
therese.perez-roux@univ-montp3.fr
Le symposium a pour but de réunir des professionnels en santé (formateurs) et des chercheurs en sciences de l’éducation qui étudient, conjointement, comment de nouveaux dispositifs de formation comme le « service sanitaire » et le « patient partenaire pédagogique », inscrits dans la continuité de la réforme des études en masso-kinésithérapie de 2015, participent au processus de professionnalisation des acteurs de la formation (Perez-Roux, 2019). Il s’agira d’analyser et de comprendre, par les discours et les pratiques, le développement de ces nouvelles activités et d’en mesurer leurs effets : a) sur la construction de la professionnalité des étudiants ; b) sur les pratiques des formateurs et des chercheurs, amenés à utiliser d’autres modalités d’investigation afin de les partager. Ainsi, le symposium permettra de croiser les expériences et les angles d’approche entre praticiens et chercheurs, de mettre au travail les grandes tensions et transformations qui apparaissent dans ces différentes études, et à terme, d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la recherche et pour la formation.
vendredi 24 septembre 2021 – 14h00-16h50 salle Z31
Entité de recherche organisatrice
COSTECH (Connaissance, organisation et systèmes techniques)
UNIVERSITÉ DE TECHNOLOGIE DE COMPIEGNE
Rue du docteur Schweitzer CS 60319
60203 Compiègne Cedex France
UNIVERSITÉ DE TECHNOLOGIE DE COMPIEGNE (Sorbonne Université)
Rue du docteur Schweitzer CS 60319
60203 Compiègne Cedex France
PASQUIER Florent
Sorbonne Université – Costech, université de Technologie de Compiègne
florent.pasquier@gmail.com
HÉTIER Renaud
Uco Angers
renaud.hetier@uco.fr
BRIANÇON Muriel
UCO La Réunion
mbrianco@uco.fr
HAGÈGE Hélène
Institut National Supérieur du Professorat et de l’Éducation, Limoges.
helene.hagege@unilim.fr
Faire et faire faire nous font, nous font devenir, nous font être. Mais qu’est-ce que « être » ? Être soi ? Être avec les autres ? Être du/dans le monde ? L’accompagnement éducatif est-il parfaitement au clair avec ces questions ? Et si oui, quelles méthodes employer pour former à ces buts ? A partir de quels fondements épistémologiques ? Et quels sont les liens que soulèvent ces objectifs situés à la lisière des religions et des laïcités ? Les réponses semblent multiples : elles peuvent provenir de disciplines instituées (philosophie, sociologie, psychologies) ou renouvelées (psychologie intégrale) ou d’autres paradigmes (transdisciplinarité). Mais pourquoi pas aussi des domaines issus de la technique (transhumanisme, technontologie). Ce symposium s’attachera également à rendre compte de manière critique d’expériences et de praxis, tant pour les formateurs que pour les formés.
vendredi 24 septembre 2021 – 10h00-12h30 salle Z31
Entité de recherche organisatrice
UNIGE – LABORATOIRE de Didactique et d’Épistémologie des Sciences
40 boulevard du Pont-d ’Arve
CH-1211 GENEVE 4 – SUISSE
Mouvement des réseaux d’échanges réciproques de savoirs® (FORESCO)
3 cours Blaise Pascal
91000 EVRY
Mail : foresco@orange.fr
HEBER-SUFFRIN Claire
claire.hebersuffrin@orange.fr
Comment et pourquoi construire un Commun dans une dynamique de réciprocité et de coopération, c’est « faire et se faire » ? Quels choix éthiques et politiques sous-jacents ? Nous nous appuierons sur la démarche des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs® fondée sur la réciprocité relationnelle, pédagogique et citoyenne, sur son organisation en réseaux ouverts, interdisciplinaires, intergénérationnels, interculturels et interprofessionnels et sur une conception des savoirs les plus divers qui fondent leurs valeurs sur leurs partages. Nous partagerons autour de la création de nos communs : le Mouvement des réseaux d’échanges réciproques de savoirs®, des Réseaux dans des territoires et dans des institutions d’éducation, des réseaux pour la prise en charge de telles problématiques sociales… Nous inviterons les participants à partager leurs propres expériences de création de Communs. Nous construirons ensemble quelques hypothèses expliquant ce lien entre « Faire » et « Se faire » dans la construction du Commun en échanges réciproques de savoirs et par la coopération.
vendredi 24 septembre 2021 – 10h00-12h30 salle Amphi R.Rémond
Entité de recherche organisatrice
CIREL – Université de Lille – 3 Rue du Barreau, 59650 Villeneuve-d’Ascq
Université de Lille – Site Pont de Bois
BAEZA Carole
MCF-HDR, Université de Lille, Chercheure au CIREL
carole.baeza@univ-lille.fr
BIASIN Chiara
Professeure Université de Padova (Italie), Département FISPPA
chiara.biasin@unipd.it
FONTAINE Cécile Docteure en Anthropologie sociale, PAST Sciences de l’éducation et de la formation, Université de Lille
cecile.fontaine@univ-lille.fr
Nelli Askouni, Professeur Associé, Université Nationale et Kapodistrienne d’Athènes, Grèce Département d’Education de la Prime Enfance
« L’accès à l’enseignement supérieur des jeunes appartenant à la minorité musulmane en Grèce : barrières socio-culturelles et discrimination positive »
L’intervention porte sur un dispositif de discrimination positive qui vise à faciliter l’accès à l’enseignement supérieur des jeunes appartenant à la minorité musulmane en Grèce. Il s’agit d’un groupe officiellement reconnu comme groupe minoritaire et vulnérable d’environ 100.000-120.000 personnes. Ce sont des citoyens grecs qui habitent dans la région de Thrace au nord-est du pays. Or, si les conditions institutionnelles d’accès à l’enseignement supérieur des enfants de la minorité musulmane ont été créées, celles-ci ne suffisent pas pour assurer les conditions de réussite. L’objectif est de présenter les effets, aussi bien scolaires que sociaux, de ce dispositif et d’analyser les facteurs déterminant les trajectoires et le rapport aux études de ce groupe. Bibliographie : Alon, S. (2007). Overlapping Disadvantages and the Racial/Ethnic Graduation Gap among Students Attending Selective Institutions, Social Science Research, 36(4), pp.1475–1499. Bhabha J., Giles, W. & Mahomed, F. eds. (2020) A Better Future. The Role of Higher Education for Displaced and Marginalised People, Cambridge: Cambridge University Press Massey, G. (2004). Thinking about Affirmative Action: Arguments Supporting Preferential Policies, Review of Policy Research, 21(6), pp. 783-797.
Sandra Maia Farias Vasconcelos, Departamento de Letras Vernáculas/Programa de Pós-Graduação em Linguística, Universidade Federal do Ceará.
« Identités vulnérables dans les inscriptions urbaines » Il s’agira de faire un appoint sur la pratique sociale mettant en relief les manifestations sémiotiques des inscriptions urbaines. Celles-ci sont souvent vues comme des portraits illustrant la violence des grandes villes. De l’autre côté de ce miroir, se trouvent des paysages intellectuels qui représentent en fait la silhouette dissimulée de la société et de nos subjectivités. Je m’appuierai sur une étude menée sur ces inscriptions urbaines : des tags sur les murs dans la rue dessinés par des anonymes que souvent les passants ne comprennent pas. Je les analyserai non pas du point de vue de la criminalité mais par le prisme de la vulnérabilité. Nous nous interrogerons sur les récits de vie de ces artistes de rue et verrons notamment qu’une bonne partie d’entre eux n’ont pas suivi « l’école comme il faut » et ont pourtant su inventer leur propre langue, un langage qui crée leur identité. Bibliographie : Dijk, Teun A. van. (2008). Discurso e poder. Hoffnagel, J. & Falcone, K. (Orgs.) São Paulo : Contexto, 2008. Harari, Y. (2011). Sapiens : uma breve história da humanidade. São Paulo : Harper. Lani-Bayle, M. (1993). Du tag au graff’art. Les messages de l’expression murale graffitée. Nantes : Hommes et perspectives. Maia-Vasconcelos, S., Vasconcelos, Fabio Perdigão, Freitas, M. L. T., Reboucas, R. B. M. (2013). Estudo semiótico da paisagem: as histórias dos moradores da praia do Titãzinho (Fortaleza/ce). Intersecções, Jundiaí, 3,154-169.
Pacquola Mariachiara, Chercheure post-doc Université de Padova (Italie) Département Fisppa – Unité de Recherche FOAP Formation et apprentissages professionnels (EA7529)
« L’accès à l’enseignement supérieur des jeunes appartenant à la minorité musulmane en Grèce : barrières socio-culturelles et discrimination positive »
« La vulnérabilité des PME du monde artisanal face aux pressions néo-libérales et les nouvelles stratégies de formation » Le monde artisanal, sous la pression néo-libérale, est contraint de s’industrialiser. Ce nouveau modèle, l’artisanat industriel, réunit deux dimensions a priori incompatibles. On pourrait à ce titre considérer la notion « d’artisanat industriel » comme un oxymore, une tension qui produit de la vulnérabilité. Les entreprises concernées, dont la (sur)vie sur le marché mondial est en jeu, relèvent contre tout attente des défis variés relatifs à la capitalisation des savoirs tacites ; la transmission des compétences à différents niveaux d’expertise ; la reconstruction de l’identité́ de la société́ en relation avec le client ; l’augmentation de l’expertise interne pour faire face aux changements des modes de production. Ces innovations portent sur de nouvelles stratégies de formation, sur la validation de l’expérience des travailleurs, sur l’analyse de l’organisation du travail et des potentialités d’action de l’entreprise. Ensemble, ces « pratiques inventives » concourent à la transformation de l’identité́ du monde artisanal, et cette transformation agit comme un levier contre la vulnérabilité́ produite par la pression à l’industrialisation. Bibliographie Megnagi, S. (2012). Il sapere che serve Apprendistato, formazione continua, dignità professionale Italie : Donzelli Editore. Savoyant, A. (2008). Quelques réflexions sur les savoirs implicites. Travail et apprentissage, 1, 92-100. Tourmen, C. (2014). Usages de la Didactique Professionnelle en formation : principes et évolutions. Savoirs, 3, 36, 9-40.
Chiara BIASIN, Professeure, Université de Padova (Italie), Département Fisppa
« Pédagogie de la vulnérabilité et pratiques de formation des adultes » Cette contribution vise à examiner la représentation de la vulnérabilité des personnes en recherche d’emploi lors d’un projet de reconversion professionnelle. La notion de vulnérabilité est conceptualisée à partir des travaux en anthropologie de l’éducation et en sciences de l’éducation et de la formation. Mon questionnement portera sur la logique de projets et des actions de formation, cherchant par-là à valoriser ce que je nomme « une pédagogie de la vulnérabilité ». Bibliographie : Bresson, M., Geronimi V. et Pottier, N. (Dir) (2013). La vulnérabilité : questions de recherche en sciences sociales. Paris : Vrin. Cornacchia, M. et Tramma, S. (a cura di) (2018). La vulnerabilità in età adulta. Sguardi pedagogici. Roma : Carocci. May, T. (2017). A Fragile Life. Accepting our vulnerability. Chicago : The Chicago University Press. Tourette-Tourgis, C. et Thievenaz, J. (2012). La reconnaissance du pouvoir d’agir des sujets vunlérables : un enjeu pour les sciences sociale. Le sujet dans la cité, 2(3),139-151
Ana Paula Fernandes das Neves, Isabel Maria Albernaz de Carvalho e Santos (Département des soins infirmiers en santé communautaire) et Maria Isabel da Costa Silva (Département de santé mentale et de soins infirmiers psychiatriques)
« Formation en entretien de motivation en éducation à la santé par autoscopie chez les étudiants en sciences infirmières » L’autoscopie a un potentiel formatif-réfléchissant reconnu et se constituant comme une technique dynamique dans la formation du ou des individus. Il permet une visualisation immédiate de l’enregistrement de simulation, l’analyse et la réflexion par eux-mêmes, par les autres participants et par l’animateur de la session. Dans l’unité pédagogique d’Éducation à la santé (ES), en 2ème année du cours de soins infirmiers, les étudiants simulent un entretien de motivation, dans le cadre de l’ES, à l’aide de l’autoscopie. Il est destiné à mener une recherche, avec les étudiants, qui permet d’évaluer l’utilisation de cette technique pédagogique, dans une optique d’innovation et d’amélioration des pratiques futures. En ce sens, la question de recherche est la suivante : Quelle est l’expérience des étudiants dans la simulation de l’entretien motivationnel, dans l’éducation à la santé, à l’aide de l’autoscopie ? Bibliographie : Rollnick, S.; Miller, W. R.; Butler, C.C. (2008). Motivational interviewing in health care. Helping patients change behavior. New York: The Guilford Press. Rosengren, David B. (2009). Building motivational interviewing skills: a practitioner workbook. New York: The Guilford Press. Sadalla, A.M.F.A.; Larocca, P. (2004). Autoscopia: um procedimento de pesquisa e de formação. Educação e Pesquisa. São Paulo, 30(3), 419-433.
Maria Pagoni (Professeure) et Stéphanie Fischer (MCF), Université de Lille, Chercheures CIREL
« Interroger l’accompagnement des vulnérabilités dans le cadre du Conseil en Evolution Professionnelle (CEP) : quelle autonomie des bénéficiaires pour quel travail des conseillers ? » A partir d’une recherche menée par le laboratoire CIREL sur le Conseil en Evolution Professionnelle (CEP), la communication vise à interroger la façon dont les conseillers accompagnent les salariés et les demandeurs d’emploi pour faire face à leurs vulnérabilités et renforcer leur autonomie, principe central de l’accompagnement dans le cadre du CEP, prévu par les lois du 6 mars 2014 et du 5 septembre 2018 sur la formation professionnelle continue. Bibliographie Boutinet, J. (2007). Vulnérabilité adulte et accompagnement de projet : un espace paradoxal à aménager. Dans J.-P. Boutinet (dir.), Penser l’accompagnement adulte (p. 27-49). Paris : Presses Universitaires de France. Pagoni, M., Brabant, A., Boanca-Deicu, I., Fischer, S., Levené, T., Négroni, C., Obajtek, S., RuffinBeck, C. (2018). L’accompagnement dans le cadre du CEP. Quelle professionnalisation des conseillers ? Quelle sécurisation des parcours professionnels ? Rapport de recherche Laboratoire CIREL, avec le soutien du CNEFP. 149 p. Soulet, M.-H. (2005). Une solidarité de responsabilisation ? Dans J. Ion (dir.), Le travail social en débat(s) (p. 86-103). Paris : La Découverte.
Sylvain Starck, MCF, Université de Lorraine, Chercheur Lisec
« Déconstruire sa vulnérabilisation dans un espace de formation » Cette communication interroge la capacité de personnes rendue vulnérables dans leur parcours professionnel antérieur de déconstruire les processus associés à cette vulnérabilisation. Plus spécifiquement, nous analyserons ici les dynamiques de cette déconstruction réalisée par trois personnes en reprise d’étude dans le temps de leur formation. En nous situant dans une approche spinoziste, nous entendrons par vulnérabilisation l’ensemble des affects qui s’imposent aux sujets et qui contreviennent à leur capacité de perdurer dans leur être et de déployer leur pouvoir d’agir (Tourette-Turgis, Thiévenaz, 2012). Nos analyses et réflexions prennent appui sur des entretiens à visée biographique réalisés avec ces trois personnes et des écrits qu’elles ont réalisés au cours de leur formation. Il s’agit finalement de situer les processus de vulnérabilisation dans une philosophie du devenir (Henry, 2015) et de la plasticité (Malabou, 2007). Bibliographie : Henry, J. (2015), Spinoza, une anthropologie éthique, Classiques Garnier. Malabou, C. (2007), Les nouveaux blessés, de Freud à la neurologie, penser les traumatismes contemporains, Bayard. Spinoza, B. (1677/1965), L’éthique, GF Flammarion. Tourette-Turgis, C. et Thiévenaz, J. (2012), La reconnaissance du pouvoir d’agir des sujets vulnérables : un enjeu pour les sciences sociales, Le sujet dans la cité, p. 139-151.
Martine Janner-Raimondi, Professeure, Université Sorbonne Paris Nord, Chercheure Expérice
« Récits du quotidien de proches aidants ayant choisi le maintien au domicile d’un parent en état végétatif chronique ou pauci relationnel » Cette communication vise à réfléchir à ce que nous apprennent les récits de personnes ayant fait le choix de garder au domicile un proche en état végétatif chronique (EVC) ou en état pauci relationnel (EPR) dans le cadre de la recherche portée par A. Boissel et N. Proiat au regard du concept même de vulnérabilité. Ce qui fait leur quotidien, les compétences qu’elles développent, mais également les embûches rencontrées et les préoccupations existentielles qui sont les leurs seront alors examinées afin de repérer où se situent et comment se déclinent les forces et les vulnérabilités. Ainsi, par-delà une vulnérabilité liée à l’humaine condition (Stiker, 2013 ; Garrau, 2018), il y aura à interroger les conditions sociales, politiques et économiques (Tronto, 2009 ; Garrau, 2018) qui contribuent à infléchir ou accentuer la vulnérabilité, par-delà tout essentialisme (Piterbraut-Merx, 2020). Bibliographie : Garrau, M. (2018). Politiques de la vulnérabilité. Paris : CNRS éd. Janner Raimondi, M. & Peyrat-Apicella, D. (2018). Vivre et travailler auprès de personnes en EVC/EPR à domicile : traces d’éprouvés et de plasticité. Colloque du SIICHLA, « Quand le handicap s’invite au cours de la vie « . Piterbraut-Merx, T. (2020). Enfance et vulnérabilité. Ce que la politisation de l’enfance fait au concept de vulnérabilité. Education et socialisation, n°57, 2020, https://doi.org/10.4000/edso.12317 Stiker, H-J. (2013). Corps infirmes et sociétés. Paris : Dunod. Tronto, J. (2009). Un monde vulnérable. Pour une politique du Care.
Christine Delory-Momberger, Professeure émérite, Université Sorbonne Paris Nord, Chercheure Expérice
« Situations de vulnérabilités en temps de crise sanitaire : biographisation de la vie étudiante dans une université du 9.3 » La crise sanitaire qui s’est abattue sur le monde il y a quelques mois et qui ébranle notre planète a transformé nos modes de vie, nos relations personnelles et professionnelles et a rendu difficiles les conditions d’enseignement et de formation, mettant à jour des inégalités sociales inédites dans le domaine de l’éducation. Nous nous attacherons à rendre compte de ce qu’est devenue la vie d’étudiants dans une université du 93, dont nombre d’entre eux sont issus de l’émigration ou viennent de pays étrangers. Comment se former en « distanciel », quels sont les impacts psychosociaux de l’isolement contraint, comment construire son projet d’études et son projet professionnel ? Nous nous appuierons pour notre étude sur des « journaux de confinement » d’étudiants et nous tenterons de montrer quelles formes de pouvoir d’agir ils développent dans ces situations de vulnérabilités et de précarités. Bibliographie : Agier, M. (2020). Corps à corps. Digressions sur les frontières. Par ici la sortie ! n° 01, 66-72. Seuil. Broda, J. (2008). Santé, identités et précarités étudiantes. Santé Publique, vol. 20(6), 605-610. Dizerbo, A. (Dir) (2017). La recherche biographique : quels savoirs pour quelle puissance d’agir. Actuels 6. Le sujet dans la Cité.
Michaël Bailleul, MCF, INSPE- Université de Lille, Chercheur au CIREL
« Les vulnérabilités en centre social. Analyses de récits de parcours de vie » En prolongement de certaines de nos recherches en centre social autour des questions du travail social, de la place de la santé et de l’engagement bénévole en telle structure, nous proposons de réinvestir 6 entretiens semi-directifs de longue durée avec des usagers identifiés comme « vulnérables » d’un centre social situé dans la couronne sud de la Métropole Européenne de Lille (M.E.L). Nous explorerons les vécus et déclaratifs d’une vulnérabilité plurielle. Bibliographie : Bresson M. Géronimi V., Pottier N. (Dir) (2013), Vulnérabilités. Questions de recherche en sciences sociales. Presse Universitaire de Fribourg. Lévy-Vroelant, C., Joubert, M. et Reinprecht, C. (2015). Partie I. Vulnérabilités en contexte. Dans : C. Lévy-Vroelant, M. Joubert et C. Reinprecht (Dir), Agir sur les vulnérabilités sociales : Les interventions de première ligne entre routines, expérimentation et travail à la marge (pp. 17-100). Saint-Denis, France : Presses universitaires de Vincennes.
Carole Baeza, MCF-HDR, Université de Lille, Chercheure CIREL
« Accompagner la vulnérabilité existentielle dans l’écriture : L’exemple du carnet de route d’Hélène » Nous proposons de questionner les intentions éthiques, épistémologiques et méthodologiques des modalités d’accompagnement du dispositif de formation existentiel que nous dénommons : carnet de route. Notre accompagnement a duré deux années et s’est clôturé par la publication du Carnet d’Hélène, un carnet de 100 pages aux Editions du Poil (Cailleux, 2018). Cette carnettiste y relate son expérience de vulnérabilité. Le fait d’avoir été malade a mis à l’épreuve ses capacités réactives et adaptatives. Hélène raconte dans son carnet de route la chronique de sa maladie : de l’annonce de la maladie à six mois après sa radiothérapie. Bibliographie Cailleux, H. (2018). Chronique d’une maladie. Arras : L’atelier du Poil. Baeza, C, Gross, O., Lansade, G. et Mozziconacci, V. (2020). Situations de vulnérabilités : paroles, savoirs, pouvoirs. Les Cahiers du CERFEE, 57. Benmalkouf, A. 2016. La conversation comme manière de vivre. Paris : Albin Michel. Le Breton, D. 2012. Anthropologie de la douleur. Paris : Métailié. Perreau, L. 2012. Symboles et monde de la vie, La sémiologie phénoménologie d’Alfred Schütz. Philosophie, 115, 31-44.
Cécile Fontaine, PAST Université de Lille. Chercheure au CRBC.
« La « tension élevée » à Franca (SP-Brésil) : des vulnérabilités aux savoirs expérientiels des habitants, dans un contexte sanitaire local défaillant » À partir de la catégorie « tension élevée » (pressão alta), telle qu’elle est décrite, interprétée et vécue par les habitants des classes populaires de Franca au Brésil, je montrerai la façon dont ces derniers élaborent et transmettent leurs savoirs autour du sang, entre réappropriation de notions biomédicales, représentations vernaculaires et formalisation d’un savoir issu de l’expérience, tant singulière que collective. Je prendrai comme point de départ la perspective émique et non la nosologie biomédicale (hipertensão), en partant de ce qui engage les expériences des individus au quotidien et de ce qui fait sens pour eux. Car bien que la pressão alta soit considérée comme un mal asymptomatique du point de vue biomédical, la population met en avant une sémiologie associée à une étiologie profane. Quelle est donc, dans un contexte de vulnérabilité sociale, sanitaire et politique, cette « culture somatique » partagée autour de la pressão alta ? Comment passe-t-on d’une expérience personnelle à une expérience familiale et collective, dont la réalité est socialement reconnue, c’est-à-dire dotée de sens pour l’autre (Alves e Souza, 1999) ? Enfin, de quelles manières le partage biographique entre femmes constitue-t-il une ressource pour faire face à une prise en charge médicale défaillante ? À ce titre, je montrerai la façon dont, localement, le sang et ses variations sont un véritable « dispositif symbolique médiateur » (T. Csordas). Bibliographie Boltanski, L. – 1968. La découverte de la maladie. Paris : Ronéoté. – 1971. « Les usages sociaux du corps ». Annales Economies, Sociétés, Civilisations 26(1), p. 205-233. Chartier, R. (1995). « Cultura popular. Revisitando un conceito historiográfico ». Estudos Históricos, Rio de Janeiro, vol.8, n°16, p.179-192. Csordas, T. (1990). « Embodiment as a Paradigm for Anthropology. Journal of the Society for Psychological Anthropology », 18 (1) : 5-47 (march, 1990). Rabelo, M. C. & Alves, P. C. (1999). Significações e metáforas na experiência da enfermidade, pp. 171-185. In Rabelo, M. C., Alves, P. C., Souza, I. M. (orgs.). 1999. « Experiência de doença e narrativa ». Rio de Janeiro : Fiocruz.
Nous proposons d’organiser un symposium international dans un format « long » qui permettrait à des chercheurs engagés en sciences humaines et sociales sur des problématiques de formation des adultes, d’interroger leurs travaux par le prisme inédit des notions de « situations de vulnérabilités » et d’« apprentissages existentiels ». Ce colloque vise à donner toute son importance au récit biographique dans les processus d’apprentissage, d’éducation et de formation dans les métiers de la relation à autrui. 14 collègues de France, d’Italie, de Grèce, du Portugal et du Brésil ont d’ores et déjà donné leur accord pour y participer. A l’issu de ce symposium, une publication est prévue avec une demande de financement d’aide à la publication par l’Université Franco-Italienne (UFI).
vendredi 24 septembre 2021 – 10h00-12h30 salle Z29
Entité de recherche organisatrice
GIS REDFORD 2i – LIRTES EA 7313 UFR SESS Staps – UPEC
Immeuble La pyramide
80 avenue du général de Gaulle
94009 Créteil cedex
Université Paris Est Créteil Val de Marne UFR SESS Staps
LAFONT Pascal
LIRTES EA 7313 – UPEC
pascal.lafont@u-pec.fr
PARIAT Marcel
LIRTES EA 7313 – UPEC
pariat@u-pec.fr
L’intention est d’appréhender les pratiques et les postures des individus à travers l’expérience de leur activité, qu’elle relève du parcours d’étude et de formation, du parcours professionnel et social…, en partant du postulat que celle-ci est porteuse d’acquis expérientiels issus d’apprentissages non formels et informels, et que ces derniers sont révélateurs de compétences transmissibles. Notre hypothèse est que les compétences identifiables à des acquis expérientiels contribuent à la valorisation, à la reconnaissance et à la transformation progressive des individus et des groupes, ainsi qu’à un enrichissement des apprentissages sur soi et du processus de transmission à autrui. Deux axes d’observation et d’analyse apparaissent, l’un centré sur les modes de construction identitaire personnelle et collective, l’autre orienté vers les modalités de transmission des acquis de l’expérience comme vecteur d’accompagnement d’autrui.

